Leighton Meester se confie sur sa "culpabilité maternelle" (et ça fait du bien à entendre)
Leighton Meester est au casting du film Netflix The Weekend Away. Un thriller qui raconte l'histoire de deux meilleures amies parties pour se retrouver en Croatie, et qui vire au drame. Beth, le personnage campé par l'ex-Blair Waldorf de Gossip Girl est une jeune mère qui profite de sa toute première escapade loin de sa famille, oscillant entre la joie d'avoir du temps pour elle et le manque du nouveau-né. Un aspect qui a particulièrement résonné en l'actrice.
"C'est une nouvelle maman. Elle a traversé une transformation récente et insensée, comme le font toutes les mères. Votre mariage a changé, votre corps a changé, vos amitiés, votre vie, votre carrière ont changé", déclare Leighton Meester dans une interview pour ET. "Et donc elle se dit : 'Je vais prendre de belles petites vacances'. Et ça ne se passe pas exactement comme elle le voudrait."
"Notre société ne nous laisse pas d'espace pour se sentir entière"
La comédienne américaine de 35 ans, mère d'une petite Arlo Day née en 2015 et d'un petit garçon né en 2020, évoque également ce sentiment de "culpabilité" que ressentent les mères. Et qui selon elle, ne s'estompe pas avec le temps.
"Il ne semble pas que cela s'améliore", constate-t-elle. "Travailler est la culpabilité ultime (parce que) je veux être là, je m'amuse." Et d'ajouter : "Bien sûr, je pense que c'est bon pour tout le monde, mais ce monde, notre société, tout, ne nous laisse pas vraiment d'espace pour nous sentir entière d'un côté comme de l'autre, et nous sentir bien en allant au travail, ou en laissant nos enfants, ou en étant avec eux. Nous ne pouvons pas faire ça non plus."
D'ailleurs, elle explique s'être sentie "déchirée" pendant le tournage. "Les deux premières semaines, toute ma famille était là. Si je ne les avais pas avec moi, j'aurais perdu la tête", a-t-elle admis. "Ma fille, mon aînée, est partie avec mon mari (l'acteur Adam Brody- ndlr), parce que mon mari travaillait aux États-Unis. J'ai été séparée d'eux deux pendant un mois, ce qui est plus long que ce que j'avais jamais [expérimenté]." Une sensation qu'elle qualifie de "pas cool".
"J'étais avec mon bébé, mais c'est un bébé. Nous ne pouvions pas être séparés l'un de l'autre", a poursuivi Leighton Meester. "C'était difficile de le laisser pendant la majeure partie de la plupart des jours. Il n'y a jamais de manière facile de le faire". Des confidences qui contribuent à libérer la parole sur tout ce qu'une mère peut éprouver, dans une société où la culpabilisation des femmes perdure.
