Les "lèvres Cendrillon", la nouvelle tendance gonflée et éphémère
Et si on vous gonflait les lèvres... pour une soirée ? C'est ce que propose le cabinet de chirurgie plastique du docteur David Jack à Londres. Pour 30 livres (un peu plus de 41 euros), le médecin pratique sur ses patientes une opération visant à injecter dans les lèvres de celles-ci une solution saline. Le résultat : des lèvres pulpeuses façon Angelina Jolie ou Emmanuelle Béart, mais pour le temps d'une soirée.
Alors que la chirurgie plastique des lèvres propose d'habitude d'augmenter le volume de ces dernières sur le long terme, pour un coût allant de 300 à plus de 1800 euros, la technique utilisée par le praticien ne dure que huit heures tout au plus et s'avère moins coûteuse.
Ici, pas de collagène mais une solution saline. "L'effet initial est exactement le même, mais au lieu de durer plusieurs mois, il ne tient que quelques heures avant d'être absordé par le corps", affirme le chirurgien qui assure que la pratique est sans danger : "Il n'y a pas d'effet secondaire possible ou de réaction allergique, dans la mesure où l'on injecte dans les lèvres ce que le corps produit lui-même".
La différence est dans la seringue
Un effet court terme qui semble séduire de plus en plus de femmes, souvent rétissantes à l'idée de subir une intervention dont les effets dureront plusieurs années. Pour se faire un avis sur la question, une jeune Anglaise s'est prêtée au jeu. Dans le Dailymail, Joanna Della-Ragione, une journaliste de 27 ans, raconte le déroulement du traitement, subi au cabinet du docteur Jack juste avant une soirée.
"Avec un dîner prévu immédiatement après mon rendez-vous, et l'image de la bouche déformée de Lesley Ash en tête, je me suis installée en attendant mon boost de solution saline", raconte la jeune femme qui affirme que "la procédure est exactement la même que celle d'un traitement sur le long terme. La différence est dans la contenu de la seringue".
Après avoir appliqué de la crème anesthésiante autour de la bouche et du menton de sa patiente, le docteur David Jack a procédé à l'injection. "Les points d'entrée ne sont pas les lèvres", décrit Joanna Della-Ragione, mais les zones autour : le menton et au-desssus de ma mèvre supérieur, des deux côtés. "C'était une sensation étrange lorsque la solution froide entre en contact avec les tissus", poursuit-elle.
Après un masssage de quelques minutes destiné à répartir l'injection de manière égale dans toute la zone, la patiente est finalement libérée. "Le résultat était immédiat et, selon moi, trop visible. J'ai d'abord pensé que j'avais l'air ridicule", confie la journaliste. Mais une demi-heure plus tard, le temps pour la jeune femme de rejoindre son dîner, l'effet s'était légèrement estompé, laissant simplement paraître un sourire subtilement amélioré.
Au lendemain de son traitement, Joanna Della-Ragione affirme que l'effet avait disparu, laissant pour seule trace un léger bleu à l'endroit de la piqûre.
