"Toutes les femmes ont les mêmes fesses que moi !"
Elle s’assume plus que jamais, Nelly Furtado.
La chanteuse culte des années 2000 et voix mélodieuse de I’m like a bird ne cesse de défendre son engagement en faveur de la diversité des corps, de la libération des rondeurs, du mouvement body positive.
En interviews, sur le tapis rouge, et en concerts. La preuve avec ces images relayées ci contre où elle flamboie en tenue aux motifs hypnotiques, mettant en valeur un physique qu'elle même qualifie de "plantureux". Mais vous vous en doutez, cela ne plaît pas à tout le monde.
Et la grossophobie en découle...
Sur TikTok, certains s'acharnent...
Florilège du pire : "il s'est passé quoi ?", "Depuis quand elle gonfle comme ça ?", "Non non je crois pas c’est pas Nelly Furtado", "Elle a changé !!". Heureusement, certaines paroles plus bienveillantes, et surtout, moins sexistes, prennent la défense de la chanteuse...
Et acclament l'interprète : "Voilà quoi ressemble le corps d'une femme qui vieillit naturellement", "pas de minceur absolue, pas de chirurgie, c'est magnifique", "elle est sublime"...
La chanteuse elle même donne de la voix...
À 45 ans, Nelly Furtado envoie volontiers valser les critiques sur son corps face à un body shaming de plus en plus décomplexé.
Au podcast "Call Her Daddy", animé par Alex Cooper, Nelly Furtado, elle témoigne : "Mon corps divise. C'est fou de le dire mais c'est vrai. Il y a beaucoup de commentaires et les gens se disputent sur mon apparence. Mon corps a beaucoup changé, j'ai eu trois enfants, je suis plantureuse..."
"Si tu vas à San Miguel, d'où mes parents sont originaires, mon corps n'est pas un sujet. Toutes les filles sur la plage ont les mêmes fesses que moi"
"Donc tout dépend du contexte et peut-être qu'ils te comparent à une autre époque, où tu étais différente. J'ai porté des vêtements très près du corps et c'est très empouvoirant, j'adore avoir confiance en moi comme ça !"
Le témoignage de Nelly Furtado emprunte autant au mouvement body positive, très populaire sur Instagram depuis une décennie - bien que l'inclusivité soit en chute libre du côté des podiums en pleine ère Ozempic - qu'au body neutral, une actualisation plus conscientisée, moins binaire, des physiques, encore "gros", "maigres"... La chanteuse espère ainsi rassurer et décomplexer les femmes, et les jeunes générations.
Et sur Instagram, elle affirme haut et fort : "Cette année, j'ai pris conscience de la pression esthétique que fait peser mon travail sur moi"
"Pour ceux qui s'en soucient, je n'ai jamais eu de chirurgie du visage ou du corps, d'injections au visage ou aux lèvres... Oui j'ai des varicosités et elles me rappellent ma mère, mes tantes et la vie, donc je pense que c'est pour ça que je ne m'en suis pas encore séparée... Et cette histoire est la MIENNE".
