Les VMAs font la part belle aux icônes pop d'aujourd'hui.
La cérémonie annuelle des VMAs, le célèbre événement musical de MTV, a mis en lumière les nouvelles Britney et Madonna. Certes, parmi les meilleures performances scéniques, on trouvait les vieux de la vieille - comme Mariah Carrey - mais ce furent les divas de la génération Z qui ont tout envoyé valser : Sabrina Carpenter et Tate McRae, pour ne citer qu'elles.
Mais quelles partitions retenir en particulier ? Suivez le guide. Lingerie, chorégraphies énergiques, glamour décomplexé, refrains entêtants...
Tate McRae a affirmé comme jamais son aura de diva pop. Et de légende en devenir ?
Celle que d'aucuns surnomment "la nouvelle Britney" n'a pas pris à la légère sa réputation. Chorégraphies impressionnantes mettant en valeur son talent de danseuse - sa véritable profession - éclats pop, tenues hyper glamour, on connaît la recette et pourtant elle fonctionne. La danse acrobatique était au coeur de cette performance très "physical", comme dirait Dua Lipa.
USA Today l'a remarqué à l'unisson : "McRae a enchaîné sur les paroles de « What Would You Do ?» avant de révéler son véritable talent : la danse acrobatique. Entourée d'une troupe de danseurs en Speedo, McRae arpentait la scène tandis que ses amants faisaient la roue pour conquérir son affection. Levées de jambes, des écartements et des flammes qui ont parcouru la scène tout au long de cette performance, euh… énergique".
Sabrina Carpenter, sa soeur spirituelle, n'a pas ménagé ses efforts non plus.
Dans une partition très chorégraphiée elle aussi, à retrouver ci-contre, la pin up des temps modernes, sorte d'hybride entre Madonna et Marilyn Monroe, fait entendre toute l'ampleur drag et campy de son art. Accompagnée de danseuses, elle délivre une ode énamourée à la lingerie, et à un savant mélange entre la sororité et l'ironie, ne laissant jamais l'humour de côté, tout en célébrant un glamour décomplexé, un sexy référentiel.
"Surgissant d'une bouche d'égout au milieu d'une ruelle sombre de New York peuplée de drag queens et de personnages hauts en couleur du Lower Manhattan, la blonde indémodable Carpenter s'est laissée aller à son numéro à la fois loufoque et sensuel. Endiablée sur scène, vêtue de collants noirs et d'une veste à franges dorées, Carpenter a badigeonné de sa voix douce les paroles suggestives", décrypte USA Today.
Surtout, drapeaux en exergue, cette représentation du morceau Taste était interprétée en soutien à la communauté trans, particulièrement malmenée outre-atlantique. On reconnaît là l'engagement de la chanteuse envers la culture queer. Qui ne s'est pas remise de son baiser fiévreux échangé avec Jenna Ortega dans l'un de ses meilleurs clips, un hommage à La mort vous va si bien.
Au gré de ces shows à l'américaine, s'énoncent de véritables classiques, témoins d'un certain matrimoine musical.
Comme le spectacle inévitable de Mariah Carrey. Ce n'est pas parce que l'on est en septembre que la reine des fêtes hivernales n'a pas le droit de chanter. Dont acte. En dévoilant un medley de ses tubes, l'autre Mariah (la première étant la Callas) a réjoui avec générosité ses millions de fans. On en attendait pas moins.
Et sinon ? Post Malone & Jelly Roll , Conan Gray, ou encore Ricky Martin étaient là pour satisfaire les besoins de leurs aficionados. Des shows loin d'être exceptionnels.