Elliot Page est de retour !
La star de The Umbrella Academy, interprète de succès divers sur grand écran qui ont su traverser les générations - de Juno à Inception, divertissements lui ayant valu sa célébrité et précédant sa transition - sera au casting de L'odyssée, le film à grand spectacle le plus attendu du moment, blockbuster pharaonique à costumes et à la distribution spectaculaire, évidemment inspiré des écrits millénaires de l'aède Homère, et surtout, mis en scène et scénarisé par Christopher Nolan, excusez du peu.
Et pour célébrer cela, l'interprète transgenre a posé aux côtés de sa copine Julia Shiplett (Overcompensating) sur le tapis rouge, rayonnant comme jamais au regard des photographes, fédérant ses millions de fans, venus saluer sa romance en ligne afin de contrebalancer la haine de ceux qui semblent vivre pour haïr les personnes transgenres. Comme la créatrice de Harry Potter, au hasard. Nulle véhémence du côté de ceux qui sont juste investis contre les violences homophobes, lesbophobes, transphobes.
Accueillant avec ferveur les images à découvrir ci-dessous...
"Elles sont sublimes toutes les deux", "Heureux de voir Elliot respirer autant le bonheur", "Iconique", "Impatient de revoir Elliot au cinéma", lit-on notamment au gré de ces multitudes de réactions énamourées observées sur Instagram, au gré de diverses vidéos relayées par les tabloïds, assertions qui semblent faire écho au mythique slogan LGBTQ des Marches des Fiertés : LOVE IS LOVE. L'amour n'est que de l'amour. Tout simplement. Elliot Page lui-même a souvent remercié les militants LGBTQ pour leur indéfectible soutien.
Ses fans l'acclament face aux transphobes nauséeux qui sans surprise sont également bien sonores dans les commentaires qui ponctuent la mise en ligne de ces photographies. Spoiler : des hommes anonymes dont on ignore le physique (on en ressent guère l'envie, cela va sans dire) et qui y vont de leurs remarques et gifs nauséeux, exprimant de manière éloquente un certain dégoût envers le physique de l'acteur trans.
Ou alors, une certaine jalousie envers le compagnon de Julia Shiplett.
On vous épargnera, une fois n'est pas coutume, cette haine normalisée, banalisée, qui respire autant la misogynie dans sa rhétorique (saillies sur le physique, le corps, la sexualité) que la bataille anti-transgenres, visant à harceler, humilier, insulter. Et ce alors qu'à travers le monde, les personnes trans subissent des violences qui s'étendent jusqu'au crime de haine.