Djimo et Lenny M'Bunga sont visés par des accusations très lourdes. Ces deux humoristes se retrouvent au coeur d'allégations de viols en réunion.
L’humoriste Djimo est visé par une information judiciaire pour viol. Il a été placé sous le statut de témoin assisté pour viol commis en réunion, alors que Lenny M'Bunga est accusé de viol en réunion.
L'accusatrice, Elise Vigné, comédienne spécialisée dans le doublage, aurait en 2015, alors qu'elle était régisseuse du Paname Comedy Club, passé une soirée avec les deux stand-uppers. Au cours de cette soirée, elle a un rapport sexuel consenti avec Lenny M'Bunga.
Néanmoins, elle aurait plus tard dans la soirée été pénétrée, contre son consentement. Elle est à cet instant "allongée sur le ventre", "en train de [s']endormir". Elle aurait alors demandé que cela cesse – jusqu'à ce que l'homme en question, dont elle n'a pas vu le visage, quitte "tout de suite" la pièce "en courant".
L'épisode aurait été repris dans un sketch de Lenny M'Bunga : dans ce sketch, il serait question de deux hommes qui acceptent de "marchander" les rapports sexuels d'une femme contre son gré.
Or, Télérama dévoile de nouveaux éléments.
Djimo et Lenny M'Bunga sont accusés de viol en réunion et de témoin assisté pour viol commis en réunion.
Or Télérama révèle de nouvelles informations aujourd'hui.
"Il est 18h15 ce samedi 6 septembre. Sur la scène du Golden Comedy Club, à Paris, les blagues s’enchaînent, le micro passe de main en main. L’ambiance est détendue, jusqu’à ce qu’apparaissent, à la surprise générale, les stand-uppers Djimo et Lenny M’Bunga. Sécurité des femmes humoristes, spectateurs heurtés… Leur retour sur scène, avant la fin de la procédure judiciaire, divise le milieu de l’humour.", détaille dans une toute nouvelle enquête le magazine Télérama.
"Les accusations brisent des carrières", "Les fameuses carrières brisées. Encore et toujours, l’invisibilisation de la parole des victimes.", "Je suis bien d'accord sur le principe de présomption d'innocence, mais faut avouer que la justice est d'une lenteur extrême, plaintes déposées en 2023 et toujours rien fin 2025 ? C'est hallucinant", "Notre agresseur-violeur est toujours sur scène aussi malgré un dossier bien lourd...", fustigent les internautes.
"Ils restent présumés innocents des faits reprochés", factualise Télérama dans son investigation.