Mais où est donc passée Alina Kabaeva, la compagne de Vladimir Poutine ?

Publié le Lundi 14 Mars 2022
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
Vladimir Poutine et sa supposée compagne Alina Kabaeva en novembre 2004
Vladimir Poutine et sa supposée compagne Alina Kabaeva en novembre 2004
Mais où est donc passée Alina Kabaeva, la supposée compagne de Vladimir Poutine et ancienne athlète olympique, ainsi que leurs quatre enfants ?
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Mais où est donc passée Alina Kabaeva, la compagne supposée de Vladimir Poutine ? C'est ce que se demandent bien des médias en cette période tragique de guerre en Ukraine. Comme le relate le Mirror, Alina Kabaeva serait à l'abri, en compagnie de leurs quatre jeunes enfants, dans un chalet privé en Suisse.

Poutine aurait rencontré cette ex-gymnaste médaillée d'or olympique, aujourd'hui âgée de 38 ans, quelques années avant son divorce avec l'hôtesse de l'air Lioudmila Alexandrovna Chkrebneva, épousée en 1983 et dont il s'est séparé en 2003. Alina Kabaeva a été élue députée à la Douma dans la majorité présidentielle en 2014. Alina Kabaeva aurait ensuite été placée à la tête du très puissant National Media Group, la plus grande organisation médiatique de Russie, avec un salaire annuel de 10 millions de dollars. Le couple, très discret, n'aurait fait que très peu d'apparitions côte à côte.

Comme le note le magazine Gala, la maîtresse supposée du chef du Kremlin "avait disparu des radars en 2018, lorsqu'ont émergé des rumeurs selon lesquelles elle était enceinte de lui. Elle aurait en effet donné naissance à des jumeaux, la même année, avant l'arrivée de deux autres enfants peu après, eux aussi nés vraisemblablement du même père : Vladimir Poutine".

Ces enfants auraient des passeports suisses. Effectivement, les deux garçons et les jumelles auxquels a donné naissance Alina Kabaeva, surnommée "la femme la plus souple de Russie", seraient nés en Suisse. Et résideraient actuellement en compagnie de leur mère dans un chalet "très privé et très sécurisé" près de Lugano, au sud du pays.

C'est une "bulle luxueuse" située au carrefour de rues "impeccablement propres, qui se faufilent entre les magasins Cartier, Gucci et Louis Vuitton [...] un endroit calme dominé par les banques, les pharmacies et les restaurants aux menus très chers", comme le détaille encore le journal britannique.

Une décision risquée ?

"Avant la pandémie de coronavirus, il y avait souvent des rumeurs sur la présence de la maîtresse de Poutine en ville. Ils sont connus pour avoir des liens solides ici, mais quiconque les connaît a juré de garder le secret. C'est l'endroit idéal pour que Poutine envoie Alina et leurs enfants", a rapporté auprès du Mirror une source à Lugano. Des "liens solides" qui dureraient depuis plus de quinze ans.

"La décision de Vladimir Poutine de cacher sa famille en Suisse pourrait pourtant être risquée. Depuis le début de la crise ukrainienne, le pays s'est montré particulièrement ferme envers les oligarques russes. Le Conseil fédéral suisse a annoncé qu'il avait gelé les avoirs d'une liste d'individus et d'entreprises russes", note cependant la revue Vanity Fair. Des sanctions financières contre le chef du Kremlin pourraient même tomber.

A noter que Vladimir Poutine a deux autres filles : Maria, née en 1985, et Ekaterina, née en 1986, fruits de son union avec Lioudmila Alexandrovna Chkrebneva.