





Moment de malaise à Cannes. Interrogée par la journaliste Leslie Benaroch sur le nom du designer de sa robe pour son fameux "Point Mode", l'actrice et chanteuse hispano-mexicaine Belinda Peregrín Schüll a été incapable de répondre. "Je ne m'en souviens pas", a-t-elle lâché, visiblement gênée. Une réponse qui n'a pas manqué d'agacer le créateur, Stevens Ishay, qui a poussé un coup de gueule sur son compte Instagram.
Belinda Peregrín Schüll n'est pas prête de porter à nouveau une robe Stevens Ishay sur le red carpet. Interpelée par Leslie Benaroch à Cannes, l'actrice est invitée à répondre à un "Point Mode", l'une des pastilles vidéos que la journaliste diffuse souvent sur les réseaux sociaux. Cette dernière lui demande le nom du designer de sa robe, ce à quoi la chanteuse répond "Je ne m'en souviens pas", après plusieurs secondes d'hésitation.
Belinda est apparue dans des films mexicains tels que Les Cheetah Girls 2 (2020) et Who Killed Him? (2024) ainsi que dans la série Netflix Bienvenidos a Éden (2023). Elle sera prochainement à l'affiche de Mentiras, une série Prime Video, diffusée à partir du 13 juin. Âgée de 35 ans, elle s’est aussi essayée à la musique puis au mannequinat, devenant l’une des ambassadrices de L’Oréal. Elle s'était notamment faite remarquer lors du défilé de la marque en septembre dernier en faisant une chute malheureuse sur le podium.
La vidéo du "Point Mode" de Belinda n'a pas échappé à Stevens Ishay, le créateur à l'origine de sa robe pour le Festival de Cannes 2025. Ce dernier a manifesté son mécontentement dans une vidéo Instagram : "Voilà pourquoi je n'habillerai plus le Festival de Cannes", déclare-t-il. "On passe par des bureaux de presse, des stylistes, qui prêtent nos robes aux célébrités et les célébrités ne savent même pas qui on est, quel est le designer, l'histoire de la robe", s'agace le créateur. "C'est énormément de travail derrière, donc la moindre des choses serait de nous créditer".
Le couturier a également déploré l'état "catastrophique" dans lequel certaines célébrités rendent les robes prêtées : "des odeurs de transpiration, déchirées, abîmées, je ne sais pas ce qu'elles font avec en soirée". "Dorénavant, les célébrités qui voudront porter nos robes sur le tapis rouge devront se déplacer, faire les essayages. Ça s'est très bien passé avec plusieurs d'entre elles : elles sont venues directement, ont vu l'envers du décor et le travail qu'il y a derrière et ont respecté notre travail", conclut-il.