Yves Lecoq : il regrette l'ancienne version des Guignols

Publié le Vendredi 25 Mars 2016
Jessica Dufour
Par Jessica Dufour Journaliste
Yves Lecoq avoue regretter la nouvelle formule des Guignols depuis son rachat par Vincent Bolloré
Yves Lecoq avoue regretter la nouvelle formule des Guignols depuis son rachat par Vincent Bolloré
Dans une récente interview, Yves Lecoq évoque avec amertume le sort des "Guignols". Si l'an passé, l'imitateur se montrait assez enthousiaste face à l'avenir de cette émission télévisée, il semble que cela ait bien changé depuis.
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La voix la plus célèbre des Guignols, c'est lui : Yves Lecoq. Et c'est sans langue de bois que le célèbre imitateur de la chaîne cryptée admet, dans une interview accordée à "TV MAG ", regretter l'ancienne version des Guignols, "parce que c'était celle que les gens plébiscitaient". Depuis son rachat par Vincent Bolloré - actionnaire principal de Canal+ - la formule a en effet énormément évolué. Un des plus gros boulversements a été celui du JT classique. Autrefois présenté par PPDA, il a pendant un temps été tenu par deux journalistes totalement anonymes supposer être à l'image des présentateurs des chaînes d'information. Un changement que n'ont pas forcément apprécié les téléspéctateurs.

Mais le sexagénaire tient toutefois à nuancer ses propos. D'après ses dires, les efforts et les évolutions commencent à payer même s'il y a encore du travail. "Je considère que c'est encore un peu difficile mais que la formule s'installe peu à peu. Il faut prendre le temps de regarder Les Guignols le dimanche ou sur Internet pour ceux qui ne sont pas abonnés".

Aujourd'hui, Yves Lecoq est l'un des rares membres de l'équipe initial à avoir encore sa place dans les Guignols. Mais, comme il l'avait déjà évoqué par le passé, l'imitateur ne s'est jamais vraiment senti en danger. "Je suis mon trajet sans jamais faire de forcing. J'ai tellement de voix aux Guignols que je ne m'inquiète pas. Et, vu les efforts considérables qui ont été faits autour de cette nouvelle formule, il faut les soutenir", finit-il par conclure.