Oscars 2014 : Ellen DeGeneres se moque du cinéma d'auteur français (vidéo)

Publié le Mercredi 26 Février 2014
Oscars 2014 : Ellen DeGeneres se moque du cinéma d'auteur français (vidéo)
Oscars 2014 : Ellen DeGeneres se moque du cinéma d'auteur français (vidéo)
Dans cette photo : Ellen DeGeneres
Ce qui s’appelle avoir le sens du timing. La maîtresse de cérémonie des prochains Oscars, Ellen DeGeneres, a ainsi parodié le cinéma français lors de son talk show. Une pique, gentiment ironique, qui fait mouche…
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Certes, le cinéma français – du moins, celui dit d’auteur – a le dos rond. Dans ce secteur, le french bashing tourne à plein régime avec, reconnaissons-le, une certaine pertinence. Mais là, le coup est rude. Rapport au timing, cela pourrait être carrément un crime de lèse-majesté, puisque nous sommes à quelques jours des Césars comme des Oscars. Ainsi, Ellen DeGeneres, l'une des animatrices de talk show les plus appréciées des Américains et de fait, l'une des plus influentes, s’est payé notre 7e art national lors de son talk show éponyme. Rappelons que la dame qui ne manque, il est vrai, pas d’humour présentera, le 2 mars prochain, la célèbre cérémonie aux statuettes dorées à Los Angeles. De là à y voir un complot yankee et l’expression aigre de la jalousie, il y a un pas que, finalement, nous ne franchirons pas…

Les larmes de crocodiles de Ellen DeGeneres

Car, en effet, si la raillerie est manifeste, elle est surtout amusante et pas méchante pour un sou. On y voit Ellen DeGeneres présenter, espiègle, son premier court métrage, qualifié de « french film », au titre des plus évocateurs « Le croissant et le faux moustache ». S’ensuit une série de plans grossiers et sans queue ni tête, où l’on distingue une viennoiserie croquée, de belles bacchantes, la silhouette d’une femme parapluie ouvert sans qu’il ne tombe une seule goutte de pluie, une lune qui se reflète dans un café, un vélo vert… Le tout agrémenté d’une voix off au français volontairement approximatif. Au retour plateau, Ellen DeGeneres ne peut cacher ses larmes devant une telle puissance évocatrice et ce, sous les rires « amplifiés » d’un public forcément hilare. Pas de quoi fouetter un chat, donc…