« Sabotage bikini » : la vengeance féminine version Facebook

Publié le Jeudi 19 Juillet 2012
« Sabotage bikini » : la vengeance féminine version Facebook
« Sabotage bikini » : la vengeance féminine version Facebook
Une étude britannique que vient de publier le journal The Telegraph révèle qu'une femme sur trois poste par vengeance des clichés disgracieux de ses amies sur Facebook. Un constat loin de servir la cause féminine.
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L’étude de Mymemory qui a sondé 1500 Anglaises majeures sur leur comportement sur les réseaux sociaux est édifiante : les femmes se vengent via… Facebook. En effet, une femme interrogée sur trois a avoué avoir posté des photos peu flatteuses de ses « amies » car elles en avaient fait de même. C’est le cas de Bérengère, 20 ans : « J'avais une copine qui affichait systématiquement des photos où j'étais bouffie ou mon mauvais profil… Elle jurait qu'elle ne s'était aperçue de rien. Mais que je l'ai postée bien moche, elle a enfin compris l'humiliation! »

Le phénomène est récurrent et s’appelle le « sabotage bikini », en référence à la tenue la plus minimaliste de l’été : le sacro-saint bikini pour la plage. Or avec ce bout de tissu, difficile de camoufler bourrelets et rondeurs et quand une photo est prise, le mal est fait. 78% des victimes du « sabotage bikini » tentent de retirer leur nom associé à ces photos qui ne sont pas du plus bel effet dans leur e-album. Mais la jalousie ne s’arrête pas aux photos d’été : 45% des femmes mettent en ligne des photos de leurs amies dans des tenues peu avantageuses et 41% préfèrent les photos de leurs rivales sans maquillage.

Une autre enquête réalisée par Intel sur les réseaux sociaux révélait que la majorité des femmes veulent constituer une e-image positive pour trouver l’amour en ligne, on comprend pourquoi le « sabotage bikini » peut être ravageur pour certaines. Et dans l’histoire, ce sont les hommes, friands de ces chamailleries, qui se frottent les mains et se gaussent de leur supériorité. C’est beau l’e-amitié au féminin !

Laure Gamaury

(Source : lefigaro.fr)
Crédit photo : Wavebreak Media

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