Snapchat, Facebook poke : les photos s'autodétruisent-elles vraiment ?

Publié le Mardi 15 Janvier 2013
Snapchat, Facebook poke : les photos s'autodétruisent-elles vraiment ?
Snapchat, Facebook poke : les photos s'autodétruisent-elles vraiment ?
Les applications qui proposent d'envoyer des photos qui s'autodétruisent après visionnage cartonnent aux Etats-Unis et commencent à faire des émules en France. Images drôles ou sexy, les utilisateurs ont vite trouvé là un nouveau moyen de communiquer sans laisser de traces. Ou presque.
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C'est l'application à télécharger du moment. Snapchat propose à ses utilisateurs de prendre des clichés avec leur smartphone avant de les envoyer à leurs amis. L'originalité par rapport à un MMS ? La photo, une fois reçue, s'autodétruit. C'est le nouveau phénomène de la photo éphémère qui cartonne aux Etats-Unis depuis quelques mois déjà et qui commence à connaître son petit succès en France. À tel point que Facebook, inspiré par la réussite de Snapchat, a lancé sa propre application baptisée Facebook poke. Les utilisateurs n'ont pas attendu longtemps pour déceler les potentiels d'usage de cette application. En ayant la certitude de voir leur photographie effacée au bout de quelques secondes du téléphone portable de leur destinataire, une dizaine généralement, les utilisateurs ont vite fait marcher leur imagination. Images drôles, loufoques, spontanées mais aussi, bien sûr, sexy : les « sextos » (contraction de sexe et de texto) ont du souci à se faire, les « sexsnaps » pourraient bien prendre la relève sur les smartphones.

Il est toujours possible de retrouver des traces

Attention cependant, ces images vendues comme éphémères pourraient bien laisser plus de traces qu'on ne pourrait l'imaginer. Tout d'abord, les utilisateurs ont vite compris qu'il était possible de réaliser des captures d'écran. L'auteur du message reçoit alors une notification qui l'informe alors que sa photo est conservée chez son destinataire. Certains s'inquiètent de ce que justement des photos qui ne laisseraient pas de trace pourraient être utilisées à mauvais escient : harcèlement virtuel, intimidation… Pour répondre à ces inquiétudes, Facebook France a assuré que les clichés étaient conservés « suffisamment de temps » pour pouvoir réagir en cas de signalement. Et si après quelques jours les photos disparaissent des serveurs, restent toujours des données de connexion, telles que la localisation de l'utilisateur ou le poids des fichiers envoyés. Difficile de s'évaporer dans la nature à l'heure du tout numérique.

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