The Witcher 3 : les devs taclent l'industrie du jeu vidéo
Sorti en 2007, The Witcher premier du nom était édité par Atari. Le second opus, The Witcher 2: Assassins of Kings avait, en 2012, une nouvelle fois été édité par Atari mais aussi par Namco Bandai. Mais The Witcher 3 : Wild Hunt (qui sortira en février 2015, pour rappel) est une cuvée différente pour CD Projket RED. Galvanisé par l'immense succès de ses deux premiers jeux, disposant de confortables revenus, le studio a décidé de faire cavalier seul, éditant lui-même son nouvel opus.
Passer par un éditeur n'est pas une « solution magique »
Marcin Iwi?ski a justifié ces choix en reprenant les critiques généralement adressées aux éditeurs, accusés de forcer les studios à brider leur créativité ou à leur imposer certains choix en termes de délais, en termes financiers mais aussi et surtout en termes créatifs, ce que les développeurs ont beaucoup de mal à accepter. « Il y a de bons et de mauvais éditeurs » nuance le PDG. Pour lui, cependant, passer par un éditeur afin de se simplifier la vie en tant que studio n'est pas une « solution magique, ce sont des conneries ». « Dans neuf cas sur dix, vous serez déçus tout comme nous » car « l'éditeur ne comprend rien au jeu en lui-même ». Un discours sans concession bien en phase avec le nouveau logo de CD Projket RED : un cardinal rouge, qui se veut le symbole d'un esprit rebelle et libre.
