"Intime Conviction" : la fiction rejoint la réalité sur Arte

Publié le Vendredi 14 Février 2014
"Intime Conviction" : la fiction rejoint la réalité sur Arte
"Intime Conviction" : la fiction rejoint la réalité sur Arte
Arte diffuse ce vendredi, à 20h50, « Intime Conviction », un téléfilm policier qui bénéficie d'un dispositif transmédia inédit. En effet, les téléspectateurs pourront suivre cette fiction sur leur télévision et suivre sur Internet le véritable procès aux assises de l'accusé.
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Quand la fiction rejoint la réalité. Arte diffuse ce soir le téléfilm Intime Conviction qui retrace l'histoire fictive de Paul Villers, médecin légiste à Bayonne qui, un soir, retrouve le corps sans vie de son épouse Manon dans la salle de jeux des enfants. Visiblement, cette dernière s'est suicidée en se tirant une balle dans la tête. Elle est donc incinérée. Mais ses parents, rejetant la thèse du suicide, portent plainte. Le dossier est rouvert et les soupçons des enquêteurs se portent rapidement sur le veuf, Paul Villiers.

« Une expérience transmédias d'une ampleur sans précédent »

Si à première vue ce programme a tout d'un banal film policier, il n'en est rien. En effet, la chaîne a mis en place un dispositif inédit pour que les téléspectateurs puissent prendre part à l'enquête. Depuis le 10 février et jusqu'au 2 mars, ils peuvent suivre le procès aux assises du docteur Villiers sur le site internet de la chaîne. Pendant ces trois semaines, les acteurs, parmi les lesquels Philippe Torreton qui incarne l'accusé, seront confrontés à des magistrats professionnels et à des jurés recrutés parmi les internautes. À chaque visionnage d'une étape de ce procès mi-fictif mi-réel, les internautes auront la possibilité de débloquer des pièces à conviction afin de se constituer leur propre dossier d'instruction.

Au Figaro TV, Denis Poncet, coproducteur de l'ensemble, s'est félicité de ce dispositif inédit. « C'est une expérience transmédias d'une ampleur sans précédent. D'autant plus novatrice que les modules destinés au Web ont tous été tournés dans les conditions du direct et qu'aux acteurs de la fiction sont venus s'ajouter de vrais magistrats, des jurés recrutés sur Internet et que ni les comédiens, ni les juristes, ni les jurés ne connaissaient le verdict au préalable.»