Qui est Emilie Simon, l’invitée du Grand Journal d’Antoine de Caunes ?

Publié le Lundi 17 Mars 2014
Qui est Emilie Simon, l’invitée du Grand Journal d’Antoine de Caunes ?
Qui est Emilie Simon, l’invitée du Grand Journal d’Antoine de Caunes ?
Dans cette photo : Antoine de Caunes
Elle est de ces chanteuses encensées par la critique, mais peu connue du grand public. Emilie Simon, qui sort son nouvel opus « Mue », est l’invitée du Grand Journal ce soir. Un moment qui s’annonce rare.
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« Une chanteuse, un astronaute ce soir sur le plateau : Emilie Simon vient chanter un extrait de son nouvel album "Mue" et Thomas Pesquet vient d'être choisi pour être le 10ème astronaute français. », annonce fièrement la page facebook du Grand Journal de Canal +. Une double invitation à laquelle il s’agit d’ajouter celle – très clinquante – de l’interprète mythique de Pulp Fiction, Samuel L. Jackson. Si la « vedette américaine » est connue de tous, et que le futur résident de la station spatiale de l'ISS l’est de personne, qu’en est-il de la chanteuse Emilie Simon qui complète ce joli trio ?


Une œuvre lumineuse après le drame

Très appréciée des journalistes musicaux, la musicienne electro-pop vient de sortir son 6e album studio intitulé « Mue ». Un disque, qualifié de plus romantique et printanier que ses précédents, a d’ailleurs déjà très bonne presse. Une oeuvre lumineuse qui succède à une autre beaucoup plus sombre. En 2011, sortait ainsi « Franky Knight », titre qui faisait une référence pudique au décès brutal de son compagnon. Ce dernier, ingénieur de son de métier, est mort en 2009 de la grippe H1N1 dans un hôpital d’Athènes. Un drame intime que cet artiste discrète et d’une rare élégance a préféré mettre en musique, plutôt que de s’épancher dans la presse people.


Emilie Simon, cette « fée électronique »

Originaire de Montpellier, vivant entre New York et Paris, celle que les journalistes de France Inter aiment à appeler la « fée électronique » entame donc un nouveau virage artistique. Et, toujours à croire nos confrères de la radio publique, elle construit, au gré de son nouvel album , « avec la science des bâtisseuses de cathédrale de porcelaine, (…) un crescendo émotionnel d’une précision infaillible, tout en mécanique suisse et miniaturisation japonaise…» Sa prestation dans la grande messe d’Antoine de Caunes s’annonce donc d’une belle sensibilité.