"Beurette" : un terme abject employé, au calme, pour désigner Rachida Dati
"Beurette" : un terme abject employé, au calme, pour désigner Rachida Dati
"Beurette" : un terme abject employé, au calme, pour désigner Rachida Dati
"Beurette" : un terme abject employé, au calme, pour désigner Rachida Dati
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"Beurette" : un terme abject employé, au calme, pour désigner Rachida Dati . © Stéphane Lemouton/Bestimage
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"C'est la petite beurette qui est montée dans les échelons...". On hallucine devant cette définition employée par l'éditorialiste Yves Thréard sur le plateau de "C dans l'air", l'émission de France 5, pour désigner... Rachida Dati. © Patrick Bernard / Bestimage
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Stupéfaction face à l'emploi de ce terme : "Beurette". Qui, bien antérieur à la nomination de l'actuelle ministre de la culture, renvoie à des décennies d'imaginaire raciste et de fétichisation qui l'est tout autant. © Christophe Clovis/Bestimage
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C'était le 7 février, en direct, face à Caroline Roux, et si la phrase a suscité peu de réactions sur le plateau, ce ne fut naturellement pas le cas sur les réseaux sociaux. Ce court extrait a abondamment été relayé. © Stéphane Lemouton / Bestimage
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"C'est trop pour lui de dire que c'est une femme d'origine maghrébine qui a fait des études", "Le racisme c'est open bar aujourd'hui en France ! Je suis choquée", "Etre cantonnée à un statut de beurette même quand on est ministre , c'est sans espoir, la France est définitivement un pays raciste", sont venus s'exclamer les spectateurs. © Christophe Clovis/Bestimage
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Pour saisir la teneur de cette expression, il suffit par exemple de se plonger dans l'enquête "Beurettes, un fantasme français", des journalistes et chercheuses Sarah Diffalah et Salima Tenfiche.
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"Les sites porno ne sont que le reflet de ce qu'il y a dans la société. Ils alimentent les clichés mais ne les créent pas. Ils sont très humiliants, mais beaucoup moins dangereux dans le dialogue du débat quotidien que les représentations qu'on a dans les médias, alimentées par certains partis politiques, et inconsciemment par tout à chacun". © Christophe Clovis/Bestimage
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Et Salima Tenfiche de l'assurer : "ce terme, "beurettes", est maintenant considéré comme une insulte, associé à des étiquettes dégradantes". © Stéphane Lemouton / Bestimage
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Mot chargé de désigner les les femmes françaises issues de l'immigration maghrébine, et surtout d'alimenter les clichés qui leur sont associés, "Beurette" est également devenu un fétichisme sexuel : un "tag" qui se retrouve sur les plateformes X. © Christophe Clovis/Bestimage
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Autres mots, ceux de la journaliste Faïza Zerouala, dans son manifeste "Ne m'appelez plus beurette" : "En 2015,Christophe Barbier a qualifié Rachida Dati de " beurette ". Voilà la femme politique ravalée au rang de créature exotique et docile. Ce mot renferme tout le mépris possible, que sa terminaison en –ette ne parvient à adoucir." © Christophe Clovis/Bestimage