“Vous vous faites dépuceler la première ?” : sexualisée à la télé à 18 ans, cette actrice française commente une archive misogyne
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“Vous vous faites dépuceler la première ?” : sexualisée à la télé à 18 ans, cette actrice française commente une archive misogyne
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Actuellement à l’affiche du film Que ma volonté soit faite, de Julia Kowalski, Roxane Mesquida a récemment revisité les temps forts de sa carrière en image. A l’occasion de son passage dans Canal+ Love, l’actrice franco-américaine s’est alors confiée sans concession, notamment sur sa toute première télé, alors qu’elle n’avait que 18 ans.
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Alors en promotion pour À ma sœur !, le film qui va la faire connaître du grand public, Roxane Mesquida est invitée à participer à l’émission de Thierry Ardisson. Une sorte de baptême du feu de l’extrême quand on sait que le présentateur n’avait pas pour habitude de ménager ses invités - et encore moins les jeunes femmes.
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Les questions parlent d’ailleurs d’elles-mêmes dans l’extrait que l’actrice regarde. “Vous êtes deux sœurs, vous êtes belles et votre sœur est belle mais un peu enveloppée quoi. Je dis ça pour être sympa parce que j’aurais pu dire ‘grosse’”, demande-t-il à la jeune Roxane Mesquida dans la vidéo d’archive.
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Un propos grossophobe et provocateur, auquel l’actrice de 18 ans répond : “Non, elle est belle”. Mais Ardisson ne s’arrête pas là dans la provoc’ et demande ensuite : “Et vous, vous faites dépuceler la première. C’est assez hard quand même, non ?”. Malgré un rire gêné, Roxane Mesquida tient tête et déclare : “Non, comme je l’ai dit c’était mon meilleur jour de tournage”.
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Aujourd’hui à 44 ans, l’actrice n’a aucun regret sur sa participation à l’émission et est plutôt fière de son aplomb : “Mais moi je l’ai super bien vécu, je m’en fous complètement. Ils peuvent me dire ce qu’ils veulent, moi ça ne m'atteint pas. Ils essaient de me choquer et en fait rien ne me choque. Je trouve ça drôle de me voir comme ça, répondre sans avoir peur”.
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Roxane Mesquida, de son côté, se voit même comme la “gagnante de l’histoire” et refuse d’être catégorisée de “victime” : “Mais c’est eux qui sont ridicules. Ils n’ont pas réussi à me déstabiliser donc c’est moi qui sors gagnante de l’histoire. C’est pas parce qu’on a 18 ans et qu’on a des mecs qui nous posent des questions pour nous choquer qu’on est une victime. Je ne suis pas une victime là !”.