5 attitudes à éviter pour être fort mentalement

Publié le Vendredi 22 Novembre 2013

Le point commun des winneurs, de votre collègue-qui-réussit-tout et de vos ex-camarades de promo aujourd'hui en haut de l'échelle ? La force mentale. Indispensable au quotidien, elle donne le courage d'entreprendre, de défendre ses projets, d'encaisser les critiques : c'est le secret de l'optimisme et de la ténacité. Pour Amy Morin, psychothérapeute, cette force mentale s'entretient. Et si vous tenez à la vôtre, voici cinq attitudes à éviter.

Regretter le passé

Ne vous laissez pas envahir par les regrets ou une quelconque forme de nostalgie. « Les gens mentalement forts ne perdent pas de temps à s’attarder sur le passé en espérant que les choses aient pu être différentes », tranche Amy Morin. L’idée est simple : on vit dans le présent, on se projette dans le futur, mais on ne vit pas dans le passé, pour des heures de gloire aujourd’hui révolues. Et pas question de se torturer en ressassant des idées négatives, type « si j’avais su faire ça », « si j’avais saisi cette occasion »…

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S’apitoyer sur son sort

Même dans une mauvaise passe, les gens forts mentalement ne se laissent pas abattre. « Au contraire, ils prennent leurs responsabilités sur leur rôle dans la vie et comprennent que la vie n’est pas toujours facile ou juste », estime Amy Morin. D’ailleurs, inutile de geindre sur les petites choses de la vie qui ne dépendent pas de soi (métro bloqué, bug informatique) : ça ne risque pas d’améliorer la situation.

Baisser les bras

Après un échec, faut-il rester dans son coin la tête basse ? Non ! Les gens fort peuvent échouer, mais ne se résignent pas. La psychothérapeute explique qu’ils y voient même une opportunité de s’améliorer. Et si quelqu’un d’autre réussi à leur place, pas de jalousie : seulement l’envie de redoubler d’effort. L’illustration parfaite de la positive attitude en somme.

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Refaire deux fois la même erreur

Apprendre de ses erreurs après un échec, oui. Refaire la même erreur : non ! Les gens avec un bon mental « acceptent leur responsabilité » dans les échecs passés, et prennent à l’avenir de meilleures décisions. Avec une règle en tête : toujours être patient, mesuré. « Ils comprennent que le vrai changement prend du temps », analyse Amy Morin.

Se soucier des autres

Les bons sentiments ? Une perte de temps. Attention, il ne s’agit pas de se transformer en être insensible au cœur de pierre, véritable machine de guerre prête à tout démolir sur son passage. Mais on ne peut pas plaire à tout le monde : « Les gens forts mentalement n’ont pas peur de dire non ou d’élever la voix quand c’est nécessaire. Ils essayent d’être bons et justes, mais acceptent de froisser les gens s’il le faut ».