Les danses urbaines à l'honneur au Studio MRG

Publié le Lundi 19 Novembre 2012
Les danses urbaines à l'honneur au Studio MRG
Les danses urbaines à l'honneur au Studio MRG
Soutenu par ses trois associés, Phanna Pannoreay a cofondé une école de danse à Ivry-sur-Seine, en banlieue parisienne. Au Studio MRG, les élèves s'initient ou se perfectionnent aux danses urbaines ou exotiques. La structure qui propose également des cours de chant, est actuellement en plein développement.
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« Motiver », « rassembler », « générer » : trois verbes qui constituent l’ADN et résument la philosophie du Studio MRG, une école de danse située à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), aux portes de Paris. Le parquet de cette structure, ouverte en septembre 2011, voit s'élancer chaque jour près d’une centaine de danseurs amateurs auxquels dix professeurs enseignent des styles variés : de la très en vogue kizomba à la bachata, en passant par le gwo ka et le ragga jam, le street jazz ou le hip-hop. Des danses à la fois urbaines et exotiques, en accord parfait avec le parcours de Phanna Pannoreay, l’un des cofondateurs de l’école.

« L’urbain a été le fil rouge de tout mon parcours professionnel », analyse-t-il. En effet, après avoir été lui-même membre d’une troupe de danseurs hip-hop, il découvre le monde de l’entrepreneuriat en créant « Royal Wear », une marque de vêtements streetwear, puis il devient promoteur de concerts. « J’ai également lancé un magazine urbain, « Block », été directeur artistique d’une discothèque et, parallèlement, manager d’artistes auprès de chanteurs comme China Moses ou Gage », énumère-t-il.

450 élèves fidélisés en un an

Une multiplication d’expériences qui n’épargne toutefois pas à cet autodidacte, titulaire d’une licence de communication culturelle et commerciale, les difficultés inhérentes à toute création d’entreprise. « Le plus compliqué a été de créer une grille de cours homogène, avec des danses qui plairaient au plus grand nombre, et ce, quel que soient l’horaire et le professeur. » Bien sûr, et comme souvent, la recherche de financements n’a rien d’un long fleuve tranquille. Mais en mettant en commun leurs fonds, les quatre associés du Studio MRG (Fatou Tera, Pilate Beljour et Guillaume Lorentz) finissent par se lancer. « Chacun d’entre nous a investi environ 40 000 euros », confie aujourd’hui P. Pannoreay.

Avec un chiffre d’affaires de 63 000 euros et 450 élèves fidélisés dès sa première année d’activité, le Studio MRG est actuellement en plein développement. En septembre dernier, une nouvelle salle de danse a d’ailleurs été inaugurée. La structure compte désormais deux salles pour une surface totale de 500 m², un studio photo et un studio d’enregistrement. Autant d’espaces que les associés proposent à la location pour tous types d’événements, lorsqu’ils n’y organisent pas de stages de danse. « Nos prochains défis ? Maximiser les temps d’occupation des salles en dehors des créneaux dédiés à la danse (de 18h à 22h30) et atteindre les 100 000 euros de chiffre d’affaires dès le prochain exercice », révèle l’entrepreneur. « Nous envisageons donc de proposer de nouvelles prestations comme des cours de chant, des shootings ou des soirées thématiques. » L’année 2013 s’annonce chargée au Studio MRG.

Ses conseils
- S’entourer d’une équipe compétente car le business repose avant tout sur les relations humaines
- Avoir des connaissances solides en gestion, économie, commerce, marketing, ressources humaines car il est très difficile aujourd’hui de se former sur le tas.
- Être persévérant et patient. Tout entrepreneur sait que les premières années d’une activité sont les plus difficiles.

Sa bio
- 15 décembre 1968 : Naissance au Cambodge
- Décembre 1999 : Création de la marque de vêtements streetwear « Royal Wear » avec Sully Sefil
- 2005 : Rencontre avec la chanteuse et animatrice de télévision China Moses et premiers pas dans le management d’artistes
- 2005 : Directeur artistique de la discothèque « Le Maybach » à Montpellier
- Janvier 2010 : Acquisition des locaux de bureaux qui deviendront le Studio MRG

Retrouvez tous les lundis nos portraits de créateurs dans le Parisien Économie.

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