L'expo de l'illustrateur Bastien Vivès à Angoulême crée la polémique

"Petit Paul", sorti chez Glénat en 2018, met en scène un enfant de dix ans, "une oeuvre obscène et provocatrice, une caricature au dessin volontairement grotesque et outrancier", détaille la maison d'édition.

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L'expo de l'illustrateur Bastien Vivès crée la polémique à Angoulême

Notamment sous le feu de la polémique pour sa bande dessinée "Petit Paul", la présence du dessinateur et auteur Bastien Vivès au festival d'Angoulême, et d'une exposition qui lui est dédiée, a suscité l'indignation au sein du milieu de la bd.

"Nous dénonçons la banalisation et l'apologie de l'inceste et de la pédocriminalité organisée par le dessinateur de BD Bastien Vivès à travers ses ouvrages et ses propos dangereux", fustige une pétition plaidant pour la déprogrammation du dessinateur.

"Mais de quoi parle-t-on exactement ? A quel endroit fait-il une quelconque apologie ? Il y a une confusion navrante entre ce que pense un personnage, un narrateur et un auteur", se défend auprès de Libé le directeur éditorial de Casterman, Benoît Mouchart.

Au-delà de la BD, des artistes engagés dans la lutte contre la pédocriminalité et l'inceste se sont exprimés. C'est le cas de la réalisatrice Andréa Bescond ("Les chatouilles").

"Tu es le Festival d'Angoulême. Tu consacres une exposition à Bastien Vivès qui a créé l'ouvrage 'Petit Paul', qui fait l'apologie de l'inceste, de la pédocriminalité, de la pédopornographie"

"Il y a des milliers d'autrices et d'auteurs magnifiques, mais toi, tu choisis Bastien Vivès. C'est de la culture du viol", peut-on lire dans son post.