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Pourquoi la Suède décide d'abandonner sa "diplomatie féministe"

En Suède, l'élection le 18 octobre, par le Parlement, du dirigeant conservateur suédois Ulf Kristersson en tant que Premier ministre, affirme la domination de la droite.
En Suède, l'élection le 18 octobre, par le Parlement, du dirigeant conservateur suédois Ulf Kristersson en tant que Premier ministre, affirme la domination de la droite.
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© Abaca
Pourquoi la Suède décide d'abandonner sa "diplomatie féministe"
En Suède, l'élection le 18 octobre, par le Parlement, du dirigeant conservateur suédois Ulf Kristersson en tant que Premier ministre, affirme la domination de la droite.
Pourquoi la Suède décide d'abandonner sa "diplomatie féministe"
Une figure politique soutenue par l'extrême-droite - qui avait obtenu 20,7% aux législatives.
Une couleur politique qui fait office de véritable rupture après huit années de politique plutôt marquée à gauche.
Prémices de cette redoutée régression ? La Suède souhaite désormais dire adieu à sa "diplomatie féministe".
Autrement dit, une politique officielle initiée en 2014 par le gouvernement social-démocrate de l'époque, se voulant alerte quant aux discriminations et au respect des droits des femmes.
Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Tobias Billström, redoute que cette expression clive car "les étiquettes ont eu une fâcheuse tendance à l'emporter sur le fond"
C'est l'ancienne ministre des Affaires étrangères Margot Wallström, qui avait largement porté cette ambition politique.
Et ce dans un souci d'apporter réponse "à la discrimination et à la subordination systématique qui caractérise le quotidien d'innombrables filles et femmes à travers le monde"
Alors que cette situation n'a guère évolué, la Suède semble entreprendre une inquiétante marche arrière.