Pour la ministre espagnole de l'égalité, Irene Montero, il s'agit d'une forme de reconnaissance nécessaire des droits des personnes transgenres au sein de la société.
Autrement dit ? Aussi bien la chirurgie et la thérapie hormonale que les bloqueurs de puberté. Tous celles et ceux qui sont âgés de moins de dix huit ans ne pourront donc y avoir accès...
C'est une loi qui semble rétorquer avec virulence aux modèles mis en avant par d'autres pays. Et parmi ceux-ci, le plus emblématique : l'Espagne et sa "ley trans" votée en février dernier.
Cette loi autorise aux personnes de 16 ans et plus de changer librement de genre, sans nécessiter l'autorisation de quiconque, ni diagnostic médical ou psychologique préalable, ou traitement hormonal.
A l'inverse, la loi passée aux Etats-Unis interdit mène les médecins de mener à bout tout traitement de patients mineurs, qui aurait déjà été initié. En somme, d'arrêter leur accompagnement médical nécessaire durant la transition de leurs patients.
Cette loi inquiète énormément les associations. Depuis le 29 mars dernier, nombreux sont ceux à se mobiliser dans les rues du Kentucky pour faire entendre leurs voix indignées. Et pour cause, pour les personnes concernées, il s'agit là "de la pire loi anti-trans du pays"