Bernard de La Villardière : son « moment d’égarement » sur DSK ne choque personne ?

Publié le Vendredi 19 Juillet 2013
Bernard de La Villardière : son « moment d’égarement » sur DSK ne choque personne ?
Bernard de La Villardière : son « moment d’égarement » sur DSK ne choque personne ?
Dans cette photo : Dominique Strauss-Kahn
Dans le News Show de Maïtena Birabem, Bernard Villardière a affiché son soutien à Dominique Strauss-Kahn, le dédouanant dans l'affaire du Sofitel, qu'il qualifie de "moment d'égarement". Sans que cela choque, apparemment, grand monde...
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C’est une info qui est passée assez inaperçue et pourtant, on ne peut pas dire que l’actu du moment, ronronnant mollement au rythme du Tour de France et de l’interminable attente de la délivrance de cette pauvre Kate Middleton, soit si passionnante qu’elle eût pu balayer un tel dérapage incontrôlé.

C’est sur le News Show de Maïtena Birabem que Bernard de La Villardière, monsieur « émission spéciale drogue, prostitution, SEXE, sodomie, partouzes, plage, rap et boxe thaï : vacances de folie à Pattaya», a laissé, une nouvelle fois, libre cours à ses avis décomplexés. On se rappelle en effet que récemment, dans « 17ème sans ascenseur », Nanard s’était laissé allègrement aller, comparant les Miss France à des putes, accueillant même Marine Lorphelin de manière très élégante en lui avouant : « Mais toi, j’ai vraiment envie de te bais** » avant de développer :

« Toutes les p***s sont des Miss. Moi qui ai fait le tour des p***s de la planète, elles sont toutes belles à l’intérieur. » La classe, Bernard.

"Un moment d'égarement, et alors ?"

Pourquoi s’étonner alors que, invité à commenter les images de DSK montant fièrement les marches du dernier Festival de Cannes en smoking et en compagnie de sa nouvelle conquête, l’homme ait benoîtement exprimé un soutien sans faille, voire une grande admiration, à l’ancien Directeur du FMI accusé d'agression sexuelle sur le sol américain. « Je trouve qu’on a été très injustes à son égard. Un moment d’égarement, et alors ? », ajoutant qu’il militait pour sa « résurrection ». Soufflée, Maïtena Birabem tente alors de recadrer Nanard, le sermonnant (« Vous n’êtes pas sérieux, Bernard, il a quand même été accusé… »), alors que notre homme affiche la mine déconfite d’un enfant qui ne comprend pas, mais alors pas du tout ce qu’on peut bien lui reprocher.

Bha oui, « trousser une domestique », comme Jean-François Kahn avait fort maladroitement qualifié l’affaire, quelle importance est-ce que ça peut bien avoir ? Qu’on laisse donc tranquille ce pauvre homme, comme semblent, finalement, et malgré tous les remous et révélations qu’aura connus l’affaire du Sofitel (puis celle du Carlton de Lille), le sous-entendre nombre de mâles prompts à se serrer les coudes dans cette affaire de bonnes femmes auxquelles on ne peut même plus mettre la main au cul tranquillement.

"Déjà que c'est la crise, si en plus on n'a pas le droit de baiser !"

Face au malaise installé sur le plateau du News, et à l’incompréhension totale de Nanard, c’est l’humoriste Titoff qui brisera finalement la glace :

« Je le rejoins un petit peu parce que déjà que c’est la crise, si en plus on n’a pas le droit de baiser ! »
LOL.

Rappelons que pour se punir de son « troussage », monsieur Kahn, qui avait qualifié sa formule d’ « inacceptable », avait finalement décidé de quitter ses fonctions journalistiques.
Il semble que le temps amenuise toutes les indignations, surtout quand on a fait le tour des p*** de la planète.
Et puisqu’on peut rire de tout, relisons donc cet excellent hoax du Gorafi titré : « L’Office de Thaïlande aurait reversé 12% des revenus de la prostitution à Bernard de La Villardière ».

Déjà que c'est la crise, si en plus on n'a plus le droit de basher !