Johnny Hallyday n'est pas prêt pour la retraite

Publié le Mercredi 27 Novembre 2013
Johnny Hallyday n'est pas prêt pour la retraite
Johnny Hallyday n'est pas prêt pour la retraite
Dans cette photo : Johnny Hallyday
Johnny Halyday, 70 ans, sort son 28e album live intitulé « Born Rocker Tour ». L'occasion pour l'artiste de redire son envie de continuer à chanter et de se livrer, depuis Los Angeles, à une analyse de la situation en France.
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Ne lui parlez pas de la retraite. A 70 ans, Johnny Hallyday n'est toujours « pas fait pour être Jean-Philippe Smet », c'est ce qu'a affirmé l'idole des jeunes dans une interview diffusée, dimanche 24 novembre, sur TF1, dans le journal de 20h de Claire Chazal

« J'ai toujours 20 ans dans ma tête »

« Je ne me sens pas 70 ans dans ma tête. Je me sens toujours 20 ans et toujours aussi con. [...] je suis fait pour aller sur les routes. J'ai voulu arrêter une fois et je me suis aperçu que je m'ennuyais beaucoup quand je ne travaillais pas. J'ai besoin de ça, j'ai besoin de faire le chanteur, j'ai besoin de faire l'acteur. J'ai besoin du public aussi, c'est vital », a-t-il expliqué.

Le chanteur a également avoué quelques regrets dans les colonnes du Figaro, notamment être passé à côté d'un tube comme L'Eté indien. « Mais je ne l'aurais sans doute pas faite aussi bien que Dassin. C'était tout à fait son style de chanson », a-t-il concédé. Son meilleur souvenir sur scène, Johnny ne l'a pas vécu en France mais au Royal Albert Hall de Londres, l'an passé. « Les gens montaient sur scène comme dans les années 1960. Je n'avais pas vu ça depuis longtemps ! », a-t-il déclaré.

« Ce qui m'étonne, c'est que les bonnets rouges ne soient pas descendus plus tôt »

La France, le chanteur l'a également évoquée en se livrant à une analyse de la situation politique, depuis sa résidence de Los Angeles. Se posant en chantre de la normalité (« j'ai une vie normale »), l'ancien soutien de Nicolas Sarkozy a lancé : « Ce n'est pas très gai, ce qui se passe en France, n'est-ce pas ? » Et le chanteur de poursuivre à propos du mouvement des « bonnets rouges » : Ce qui m'étonne, c'est qu'ils ne soient pas descendus dans la rue plus tôt. Je sens une espèce de ras-le-bol général que je comprends ».