Enrico Macias en colère après la sortie de Hollande sur l'Algérie

Publié le Lundi 23 Décembre 2013
Enrico Macias en colère après la sortie de Hollande sur l'Algérie
Enrico Macias en colère après la sortie de Hollande sur l'Algérie
Dans cette photo : Enrico Macias
C'est un Enrico Macias en colère qui a réagi, dimanche 22 décembre sur Europe 1, à la boutade de François Hollande sur la visite de Manuel Valls en Algérie. Une plaisanterie « pas du niveau d'un président de la République », selon le chanteur.
À lire aussi


Les propos de François Hollande sur l'Algérie n'en finissent plus de faire jaser. Une sortie que le chanteur Enrico Macias n'a visiblement pas apprécié. Le natif de Constantine l'a fait savoir, dimanche 22 décembre au micro d'Europe 1. « C'est très maladroit de la part du président de la République de faire des plaisanteries de ce genre parce que ça sous-entend beaucoup de choses », a lancé le proche de Nicolas Sarkozy.

« Ca veut dire que les Algériens sont des criminels, des assassins, des choses comme ça », a poursuivit celui qui n'avait pas hésité à pousser la chansonnette pour l'ex-ambassadeur du Qatar en France, Mohamed al Kuwari. Et de conclure : « Ce genre de plaisanteries n'est pas du niveau d"un président de la République ».

« Sentiments d'amitié » et « respect » pour le peuple alégérien

François Hollande avait ironisé, le 16 décembre, lors des 70 ans du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) sur le retour « sain et sauf », de Manuel Valls en France après la visite du ministre de l'Intérieur à Alger. Le président de la République renchérissant : « c'est déjà beaucoup ». Devant la polémique provoquait par la sortie et la demande d'explication des autorités algériennes, l'Elysée a fait part, des « sincères regrets » du chef de l'Etat « pour l'interprétation qui est faite de ses propos », dimanche 22 décembre, dans un communiqué publié sur le site du palais présidentiel.


François Hollande a, par ailleurs, exprimé ses « sentiments d'amitiés » à l'égard de l'Algérie et « le grand respect qu'il a pour son peuple ».