Pédophilie : manifestation contre la libération de l'ex-femme de Dutroux

Publié le Lundi 20 Août 2012
Pédophilie : manifestation contre la libération de l'ex-femme de Dutroux
Pédophilie : manifestation contre la libération de l'ex-femme de Dutroux
Les manifestations contre la libération conditionnelle dont pourrait bénéficier Michelle Martin, l'ex-femme de Marc Dutroux, se multiplient. Dernière en date : dimanche, à Bruxelles, 5000 personnes se sont rassemblées pour demander une réforme de la justice et notamment des lois autour des peines incompressibles. Michelle Martin n'a pour l'instant purgé que 16 des 30 années de prison auxquelles elle a été condamnée.
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5000 personnes dans les rues de Bruxelles dimanche 19 août : comme un écho à la Marche blanche de 1996, la manifestation contre la libération conditionnelle de Michelle Martin a duré une petite heure pour se terminer devant le palais de justice où MM Lejeune et Marchal, les pères de deux victimes de Marc Dutroux et Laetitia Delhez, l’une des deux rescapées du meurtrier pédophile, ont été reçus par Annemie Turtelboom, la ministre de la Justice. Ils lui ont remis une série de propositions pour réformer le système judiciaire : « Je ne demande pas des peines incompressibles mais une plus grande échelle des peines et que celui qui tue une personne ou un enfant ne soit pas condamné aussi lourdement que celui qui en tue quatre, enlève et séquestre des enfants », a déclaré M. Lejeune, avant la manifestation.

En effet, la Cour de cassation belge doit rendre sa décision le 28 août sur la validité de la libération conditionnelle de Michelle Martin, toujours emprisonnée pour l’instant. L’institutrice, aujourd’hui âgée de 52 ans, n’a purgé que 16 des 30 années qu’elle doit passer derrière les barreaux pour avoir séquestré plusieurs victimes de Marc Dutroux et avoir laissé mourir de faim deux d’entre elles. Si Michelle Martin recouvre la liberté, elle devrait se retirer dans un couvent au sud de la Belgique, près de la ville de Namur et devra obligatoirement se « tenir à distance » des familles des victimes.

Laure Gamaury

Source : nouvelobs.com
Crédit photo : lesoir.be

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