Assurance : crise oblige, les femmes épargnent de plus en plus

Publié le Vendredi 14 Juin 2013
Assurance : crise oblige, les femmes épargnent de plus en plus
Assurance : crise oblige, les femmes épargnent de plus en plus
Generali et Terrafemina viennent de publier le troisième volet de l’Observatoire des femmes et de l’assurance. Un baromètre qui, cette année, s’est plus penché sur l’épargne des femmes dans un contexte de crise économique.
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Lancé en 2011, l’Observatoire des femmes et de l’assurance (OFA), initiative du groupe Generali et de Terrafemina, vient de livrer son troisième baromètre. Résultat : le moral des femmes est toujours en berne. Selon un sondage spécialement mené pour l’occasion par l’institut CSA en mai dernier, elles sont 97% à se dire touchées par la crise. L’année dernière, elles étaient 95% dans ce cas. Les hommes, eux, sont 94% à se dire touchés par la morosité économique (contre 91% en 2011). Des résultats d’autant plus pessimistes que, selon Bernard Sananes, président de l’institut CSA « le moral des Français n’a jamais été aussi bas qu’au cours du mois de mai dernier ».

Un contexte morose propice à l’épargne ?

Dans ce contexte, la peur de la perte d’emploi affecte plus fortement les hommes (56% contre 42% des femmes) tandis que la gent féminine semble davantage préoccupée par la protection des proches, en matière de santé ou de risques d’accident, la préservation de l’équilibre de la vie familiale ou encore l’éducation des enfants. Mais paradoxalement, ces inquiétudes sont propices à l’épargne et à la prévoyance. Ainsi, 69% des femmes (contre 63% des hommes) souhaiteraient mettre de côté une rentrée d’argent correspondant à deux mois de leurs revenus afin de préparer leur retraite (40%), de se constituer un capital (35%) ou encore de protéger leurs proches (31%). Dans ce cadre, elles sont d’ailleurs plus nombreuses que les hommes à privilégier la sécurité de leurs placements. Près de neuf sur dix préfèrent en effet opter pour un rendement minimum garanti contre 77% des hommes.


Autre enseignement de cette troisième vague de l’OFA : le clivage homme/femme quant à la souscription par Internet. Pour souscrire une assurance-vie, 47% des femmes privilégient la proximité du conseil en faisant appel à des conseillers en gestion de patrimoine et seules 35% font le choix des souscriptions en ligne (65% pour les hommes). Un comportement qui n’étonne pas Stellane Cohen, directrice des Grands Comptes de Generali Patrimoine : « Les produits à forte valeur ajoutée retiennent toute l’attention des femmes car ils répondent à une attente d’optimisation patrimoniale, de gestion financière personnalisée ou de transmission du patrimoine », explique-t-elle. Et de conclure : « Les produits d’ingénierie nécessitent l’accompagnement de l’intermédiaire, qu’il soit conseiller en gestion de patrimoine indépendant ou banquier privé ».  

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