Société
15 victimes présumées, il nie tout : le "violeur de Tinder" en procès pour appel, et son comportement est déjà très controversé
Publié le 17 septembre 2025 à 12:00
Par Clément Arbrun | Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
Le procès pour appel du violeur de Tinder vient de s'ouvrir. Accusé de viol sur quinze femmes, le présumé coupable, un homme trentenaire, affiche une attitude déjà très controversée sur les bancs du tribunal. Un événement médiatique très important dans notre société post-#MeToo.
15 victimes présumées, il nie tout : le "violeur de Tinder" en procès pour appel, et son comportement est déjà très controversé
15 victimes présumées, il nie tout : le "violeur de Tinder" en procès pour appel, et son comportement est déjà très controversé 15 victimes de viols présumées, qui auraient pris place entre 2014 et 2016, 18 ans de réclusion criminelle réclamés. Voilà pour les chiffres clés qui entourent l'un des grands événements juridiques et médiatiques de cette rentrée : le procès en appel de celui que l'on surnomme "le violeur de Tinder" - car c'est via ladite application de dating qu'il a rencontré ses victimes présumées. Un homme de 40 ans, se décrivant comme un photographe, qui se retrouve donc en ce mois de septembre, dès cette semaine, au coeur d'un second procès - le premier lui avait valu l'énoncé de la peine citée plus haut. Cet homme, Salim Berrada, plus d'une dizaine de femmes l'accuse donc de viols. Viols qui auraient été subis sous l'effet de substances : ce que l'on appelle la soumission chimique, comme dans le cadre de l'affaire Pélicot. Des violences sexuelles sur lesquelles il s'est exprimé ce 16 septembre. Et ses propos font déjà polémique...

Effectivement, le "violeur de Tinder" suscite déjà d'intenses réactions. Il faut dire que le quadragénaire a adopté une attitude controversée : de ces faits de viols, il a tout nié, dans les grandes largeurs. Après avoir été reconnu coupable lors de sa première confrontation à la justice. Au tribunal, il valorise la négation de ces accusations, et prône son innocence. Malgré la multiplication des témoignages. Au tribunal de Créteil, l'accusé étaye sa défense. Face, comme l'indiquent nos confrères de Ouest France via l'AFP, 17 femmes qui se sont de nouveau constituées parties civiles pour ce second procès, "prévu pour durer jusqu’au 2 ou 3 octobre". Détaillant ainsi le "procédé" tel que l'énoncent la dizaine de femmes présentes au tribunal : "Toutes décrivent alors une ivresse anormale et rapide. Venait ensuite un état second, l’impression d’avoir été droguées. Certaines vomissaient, d’autres tombaient. Toutes racontent alors le changement de comportement du photographe. Il les plaquait, les maintenait aux poignets, les attrapait par les cheveux, alors qu’elles répétaient qu’elles ne voulaient pas, puis il les violait." Et le présumé coupable nie tout. "Je ne reconnais aucun des faits, C’est une montagne qui s’est érigée… Il y a beaucoup de choses qui n’ont pas été dites."
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15 victimes de viols présumées, qui auraient pris place entre 2014 et 2016, 18 ans de réclusion criminelle réclamés.

Voilà pour les chiffres clés qui entourent l'un des grands événements juridiques et médiatiques de cette rentrée : le procès en appel de celui que l'on surnomme "le violeur de Tinder" - car c'est via ladite application de dating qu'il a rencontré ses victimes présumées. Un homme de 40 ans, se décrivant comme un photographe, qui se retrouve donc en ce mois de septembre, dès cette semaine, au cœur d'un second procès - le premier lui avait valu l'énoncé de la lourde peine citée plus haut. 

Cet homme, Salim Berrada, plus d'une dizaine de femmes l'accuse donc de viols; et évoquent toutes un rituel identique. Viols qui auraient été tous subis sous l'effet de substances : ce que l'on appelle la soumission chimique, comme dans le cadre de l'affaire Pélicot. Des violences sexuelles sur lesquelles il s'est exprimé ce 16 septembre, face au juge. Et ses propos forcément attendus font déjà polémique...

Effectivement, le "violeur de Tinder" suscite déjà d'intenses réactions.

"17 femmes se constituent partie civile" : le violeur de Tinder au coeur d'un nouveau procès

Il faut dire que le quadragénaire a adopté une attitude controversée : de ces faits de viols, il a tout nié, dans les grandes largeurs. 

Après avoir été reconnu coupable lors de sa première confrontation à la justice, durant laquelle d'ailleurs il avait déjà nié frontalement les faits. Au tribunal, il valorise la négation de ces accusations, et prône son innocence. Malgré la multiplication des témoignages, et à travers eux, de récits identiques concernant la soumission chimique.

Au tribunal de Créteil, l'accusé étaye sa défense. 

Face, comme l'indiquent nos confrères de Ouest France via l'AFP, 17 femmes qui se sont de nouveau constituées parties civiles pour ce second procès, "prévu pour durer jusqu’au 2 ou 3 octobre". 

Détaillant ainsi le "procédé" tel que l'énoncent la dizaine de femmes présentes au tribunal : "Toutes décrivent alors une ivresse anormale et rapide. Venait ensuite un état second, l’impression d’avoir été droguées. Certaines vomissaient, d’autres tombaient. Toutes racontent alors le changement de comportement du photographe. Il les plaquait, les maintenait aux poignets, les attrapait par les cheveux, alors qu’elles répétaient qu’elles ne voulaient pas, puis il les violait."

Et le présumé coupable nie tout.

"Je ne reconnais aucun des faits, C’est une montagne qui s’est érigée… Il y a beaucoup de choses qui n’ont pas été dites...si je suis ici aujourd’hui, en faisant appel, c’est que je m’estime innocent"

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