5 raisons pour lesquelles avoir des parents plus vieux, c'est trop de la balle

"Quoi ? Ta mère t'a eu à 40 ans ? C'est super tard !" Pour peu que vos parents vous aient eu sur le tard, vous avez peut-être déjà écopé de ce type de remarques désobligeantes. Or, n'en déplaise à ces indélicats, avoir une grande différence d'âge avec ses parents est un incroyable atout dans la vie.

A la différence des couples qui accueillent leur premier enfant à 30 ans (voire même avant), et qui, écrasés de nouvelles responsabilités, se prennent parfois à regretter leurs années d'insouciance, vos parents ont largement profité de leur jeunesse. Et ont embrassé cette nouvelle vie avec enthousiasme, sans jamais vous faire peser le fait d'avoir dû dire adieu aux fêtes jusqu'au petit matin et aux soirées arrosées.

Vous vous souvenez de cette pub pour le sucre avec ce petit bourdon qui clamait "J'étais là !" au sujet de tous les grands moments de l'Histoire avec un grand H ? Et bien, avoir des parents plus âgés, c'est ça. C'est avoir à portée de mains des gens qui ont vraiment participé à Mai 68 et se souviennent encore de ce qu'ils ont ressenti au moment où Neil Armstrong a posé le pied sur la lune.

Pas toujours facile de s'adapter aux évolutions technologiques quand on n'a pas grandi avec Internet. OK, parfois il faut une bonne dose de patience pour supporter le harcèlement de parents dépassés par leur nouvelle Livebox ou leur oubli systématique des pièces jointes dans les emails. Mais avouez que quand votre mère a découvert les emojis, vous avez bien ri.

Les drames sentimentaux, les déconvenues professionnelles, toutes ces vicissitudes, ça rend philosophe. Et ces parents font souvent profiter leurs enfants (et petits-enfants) de leur sagesse.

C'est mathématique : ils sont plus vieux, donc plus près de la retraite (quand ils n'y sont pas déjà), et donc ils ont plus de temps libre pour garder leurs petits-enfants. Enfin, à condition que la perspective de renoncer à leur liberté pour changer des couches ne leur file pas des boutons. Mais ça, c'est une autre histoire...