À 85 ans, elle gravit le Kilimandjaro

Publié le Lundi 10 Août 2015
Jack Parker
Par Jack Parker Rédadtrice
Anne Lorimore, 85 ans, au sommet du Kilimandjaro.
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Anne Lorimore, 85 ans, vient de prouver qu'il n'y avait pas d'âge pour se lancer de grands défis, en devenant la personne la plus âgée à gravir le Kilimandjaro.
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Anne Lorimore a deux amours dans la vie : la randonnée et aider les enfants défavorisés. Alors quand elle a trouvé l'occasion d'allier les deux, elle s'est jetée dessus.

C'est ainsi qu'à 85 ans, cette arrière-grand-mère originaire de l'Arizona aux États-Unis, est devenue la femme la plus âgée à gravir le Kilimandjaro - la montagne la plus haute du monde. Depuis la première ascension de 1889, ce sommet de 5 895 mètres d'altitude n'avait pas vu d'alpiniste aussi téméraire qu'Anne Lorimore. Et tout ça pour la bonne cause.

En 2004, Anne a fondé le Challenged Youth Fund qui s'associe à d'autres associations de la région pour offrir des opportunités d'éducation et de tutorat pour les enfants et adolescents défavorisés et particulièrement les orphelins et les jeunes sans-abris. Elle a donc profité de son ascension pour lever des fonds afin d'offrir aux enfants de Phoenix une nouvelle salle de piano dans l'école de musique Rosie's House, qui offre des cours gratuits à plus de 400 élèves.

Mais il s'agit également d'un rêve personnel de longue date, comme elle l'a confié au mois de juin :

"Ça fait très longtemps que j'en ai envie. Ma nièce et mon neveu avaient décidé de le faire, alors je leur ai dit 'S'il vous plait, je veux venir' et ils ont dit oui. Donc je l'ai mis sur la liste des choses que je voulais faire, en 2015 je gravirai le Kilimandjaro."

Et voilà qui est fait.

Malgré une grosse grippe survenue au quatrième jour de l'ascension, Anne Lorimore a tenu bon et est allée au bout de son engagement. Elle attend aujourd'hui la confirmation des employés du Guinness Book, qui pourrait prendre jusqu'à quatre mois.

Quoiqu'il en soit, record ou non, elle est allée au bout de son rêve et a pu contribuer encore un peu plus à l'amélioration du quotidien des enfants de sa ville - un objectif qui est loin de faire de la peine. Et comme elle l'a dit elle-même avant de partir :

"Je ne suis peut-être pas uen grimpeuse professionnelle, mais j'ai toujours adoré la randonnée. Et si j'allie mon intérêt pour l'escalade avec ma passion pour les enfants, que pourrais-je faire de mieux ?"

Une bien belle mission menée jusqu'au bout, de quoi nous donner de l'espoir pour les années à venir.