La SPA déplore une inquiétante baisse des adoptions d'animaux

Publié le Mardi 09 Août 2022
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
11 photos
Lancer le diaporama
Une baisse des adoptions, des refuges saturés... Cette année, la SPA déplore une situation plus inquiétante que l'été dernier.
À lire aussi

12.049. Voilà le nombre d'animaux qui auraient été recueillis dans les refuges de la SPA depuis le début de l'été. C'est considérable. D'autant plus que la donnée, recensée le 3 août dernier, devrait augmenter. Malgré les campagnes de sensibilisation, l'adoption est un enjeu encore bien trop déconsidéré.

"Les refuges de la SPA sont davantage saturés que l'année dernière avec une situation bizarre : on a un tout petit peu moins d'abandons que l'année dernière. Heureusement parce que l'année dernière c'était déjà une année record", détaille auprès de franceinfo président de la SPA Jacques Charles Fombonne.

Alarmant.

"Il y a un problème avec les chatons"

Un problème qui se répercute notamment sur certains animaux en particulier. Par exemple ? Les chats. Au lendemain de la Journée internationale en l'honneur dudit animal, le constat est triste. A franceinfo toujours, le président de la SPA le déplore : "il y a une vraie problématique spécifique avec les chatons. Pendant la crise sanitaire, on a eu deux ans sans stérilisation de chats libres, ceux qui n'appartiennent à personne, qui sont dans les zones rurales et même à Paris il y en a quelques uns dans les grands parcs".

"Les gens nous les amènent parce que ce sont des portées qu'ils trouvent dans leur garage, dans leurs sous-sols, dans leurs jardins et ils ne savent qu'en faire", développe Jacques Charles Fombonne. Sur les 12 000 animaux recueillis depuis le début de l'été au sein des centres, il faudrait dénombrer plus de 8 000 chats.

Depuis le mois de juillet, un "certificat d'engagement et de connaissance" est imposé aux personnes qui adoptent afin de les responsabiliser davantage et de sensibiliser l'opinion publique. Espérons que les effets s'en ressentent l'été prochain.