Charli xcx redouble de poses légendaires depuis l'avènement de son Brat summer, l'an dernier.
Reine de l'hyperpop, ce genre musical conciliant électro abrasive et gimmicks pop entêtants, puis des charts, avec le grand succès international de son dernier album Brat, et enfin des réseaux sociaux, la pochette vert fluo de ce dernier opus ayant engendré quantité de memes, et le qualificatif de "brat summer", ayant été rapidement et contre toute attente érigé en tendance absolue, la Britannique est également devenue une égérie fashion redoutable.
Pour diverses marques (glaces, fringues, parfums, baskets) et l'espace de Unes de magazines particulièrement stylées. Comme celles de la revue POP (on ne pouvait pas choisir nom plus éloquent), multiples, succession de photos toutes plus emblématiques et sulfureuses les unes que les autres. Transparences, lingerie, dessous, poses très "Brat" (volontairement provocs et festives), Charli xcx a encore cassé Internet avec ces images à retrouver ci contre...
Iconique.
Ainsi pourrait-on aujourd'hui largement désigner Charli xcx, triomphante aux derniers Brit Awards, l'équivalent british de Grammys, avec cette série de clichés l'érigeant en sex symbol, et en mythe pop indéniable, de la teneur d'une Britney ou même, osons-le, d'une Madonna, oui oui. Qu'elle soit à quatre pattes sur des plaques de cuisson (parce que pourquoi pas), en cuir, en naked dress, en lingerie, la superstar défraie la chronique pop sur cette mosaïque de fashionista clignant de l'oeil à ses aficionados admirant sa philosophie décomplexée.
Et impose d'autant plus son style, défini par ses millions de fans sur les réseaux sociaux : celui d'une diva et d'une reine de la nuit, sulfureuse et libre.
Rappelons que Charli fait de son corps et de sa sensualité une composante importante de son art. Que cela soit sur scène, lors de spectacles fiévreux célébrant les parties éphémères et les club classics, ou sur le red carpet, comme lorsqu'elle arbore une naked dress, dévoilant sa poitrine, afin de prôner un mouvement néoféministe qu'elle se réapproprie : la "free tits" ou "no bra", autrement dit le fait de dé-sexualiser la poitrine des femmes en l'affichant frontalement, sans soutien gorge, comme un geste militant.
Oui, on le répète : iconique, définitivement.