Sur Insta, elle publie les photos des fringues que son copain déteste (et on adore)

Publié le Vendredi 16 Août 2019
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
Olivia Jackson, notre héroine.
Olivia Jackson, notre héroine.
Votre petit ami déteste certaines de vos fringues et vous le fait savoir ? Alors n'hésitez pas à les afficher fièrement sur Instagram. C'est ce que fait cette géniale internaute...
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C'est un peu notre super-héroïne du jour. Elle s'appelle Olivia Jackson. Elle a la banane, de l'autodérision et beaucoup de style. Seulement voilà, dit-elle en guise de bio Instagram, son petit ami "méprise" ses nombreux achats. Résultat, au lieu de douter de sa street cred, elle a décidé de les documenter sur ses réseaux sociaux. Nom de code ? #clothesmyboyfriendhates. Les fringues que mon petit ami déteste.

Il déteste, mais nous, on adore. Au fait, ce sont plus de cinquante-six mille fans qui accueillent avec des applaudissements, des like en rafales et des emojis-coeurs l'initiative aussi pop que jubilatoire de la jeune femme. Depuis plus d'un an déjà, la petite amie prend plaisir à nous dévoiler sa garde-robe haute en couleurs. Et, un petit peu comme dans un épisode d'Une nounou d'enfer (Fran Fine forever), l'on y trouve (vraiment) de tout.

#clothesmyboyfriendhates

Des robes de toutes les couleurs : bleus, saumon, rose bonbon, voire même arc-en-ciel. Des combinaisons diverses - dont une au motif "rayures zébrées" du plus bel effet. Une généreuse galerie de chaussures. Des sacs à main bright au possible. Bref, n'en jetez plus ! Mais plus que cet étalage très personnalisé de recommandations lifestyle, c'est la démarche de cette shopping addict solaire qui nous ravit : dévoiler ces plaisirs même pas coupables et les assumer sans prendre pour argent comptant les remarques de son compagnon. Ou comment transformer d'éventuelles prises de bec en discours feel good au fort potentiel viral. Vous avez dit "malin" ?

 

De son côté, le quotidien britannique Metro voit là la preuve que les réseaux sociaux permettent de se découvrir des intérêts communs (en terme de mode par exemple) mais également "des frustrations partagées". Difficile effectivement de ne pas voir en ce compte une forme d'exutoire. La bienveillance très sororale qui émane des centaines de commentaires appuie cet aspect. Car oui, la londonienne de vingt-quatre ans se fiche que son petit-ami exècre au plus haut point toutes ces couleurs qui la font, elle, se sentir bien dans sa peau (des motifs-léopard au cultissimes nuances moutarde). Ou quand le prétendu "mauvais goût" vestimentaire rime avec empowerment.

Si vous aimez le concept, les publications de Jo Elvin (ancienne rédactrice en chef du magazine Glamour) devraient vous réjouir : c'est une adepte du hashtag #clothesmyhusbandhates : les fringues que mon mari déteste. Sur le réseau social, nombreuses sont celles à épingler ces avis d'esthètes pas toujours nécessaires à grands coups de selfies salvateurs.