Nadeen Ayoub, retenez ce nom.
Il s'agit d'une figure déjà historique des Miss Univers, bien avant même la moindre perspective de victoire sur les podiums. Car cette reine de beauté est tout simplement la première à concourir au nom d'une nation qui n'a jamais été autant dans l'actualité : la Palestine.
Effectivement, la jeune femme originaire de Ramallah représentera lors de la 74e édition du concours international de Miss Univers le peuple palestinien. Une nouvelle qui fera date et a engendré un lot de réactions exacerbées, entre soutiens et véhémence. Tant et si bien que la principale concernée a décidé de réagir, comme pour se confronter aux polémiques et controverses...
C'est sur les réseaux sociaux que Nadeen Ayoub a pris la parole.
"Je porte la voix d'un peuple qui refuse d'être réduit au silence. Je représente toutes les femmes et tous les enfants palestiniens dont le monde a besoin de voir la force", a tenu à faire savoir la reine de beauté, qui assume complètement son statut de symbole, et de porte parole, loin de dé-politiser sa candidature. Elle choisit même la voie inverse, et le revendique absolument.
A l'international, l'annonce résonne intensément. Même auprès de plateformes étrangères à l'actualité politique. Par exemple, en relayant l'information, un site comme Pop Crave, plus familier au quotidien de Taylor Swift, a suscité pas moins de 6 millions de visionnages en onze heures seulement. Ce sont des centaines de milliers de like qui sont venus couronner au gré des sites et revues à travers le monde la présentation de la Miss Univers, jusqu'alors encore tout à fait inconnue du grand public.
Une résonnance qui n'effraie pas cette dernière, loin de là.
La mannequin témoigne encore : "Nous sommes plus que notre souffrance : nous sommes la résilience, l'espoir et le cœur battant d'une patrie qui continue de vivre à travers nous.".
Plus encore qu'un concours, une trajectoire aussi intime que politique, évocatrice. Sa vocation en visant les podiums et la couronne ? "Mettre en avant l’identité palestinienne".
"Il n'y a pas de mots pour exprimer ce qui se passe à Gaza maintenant. On dirait un cauchemar", achève l'oratrice.