Karine Le Marchand couronnée par Rachida Dati !
Faite Chevalier des Arts et des Lettres, la présentatrice de L'amour est dans le pré était particulièrement rayonnante lors de la remise publique de cette prestigieuse insigne, pour le plus grand bonheur des photographes, omniprésents dans l'enceinte.
On la voit sur les images à retrouver ci-dessous, très fière face à la Ministre de la Culture, prononcer son discours, le précieux sésame en mains. Seulement voilà, "KLM" a un défaut, à en croire ses haters acerbes : être une femme. Et donc, susciter d'abondants commentaires sur... Sa tenue. Il fallait malheureusement s'y attendre. Prêt pour un grand et violent retour en arrière ?
Parce que bon, les remarques qui perlent sous la vidéo relayée ci-contre par Paris Match ont comme un triste parfum d'années cinquante. On est jamais loin du slut shaming : ces réflexions nauséeuses sur le corps, la tenue et la sexualité (supposée) des femmes. Et pour cause : les lecteurs n'ont d'yeux... Que pour le décolleté de Karine Le Marchand.
Trop profond, vulgaire et "indécent" à en croire celles et ceux qui s'autorisent à donner leur avis, pas toujours très aiguisé.
"Décolleté indécent", "C'est quoi ce décolleté ?", "La tenue est si appropriée", "Elle est vulgaire là", lit-on par ribambelles de piques bien au ras des pâquerettes.
On vous épargne les pires, mais ils déferlent, sur Instagram.
Si d'aucuns émettent des réserves sur la légitimité de cette récompense et distinction, d'autres préfèrent juger le corps d'une célébrité féminine, jeu qui s'avère tant banalisé sur les réseaux sociaux. On souffle. Et de qualifier la star de tous les noms pour un simple décolleté, qui ne "provoque" que celui qui y calque l'étroitesse de ses jugements conservateurs.
"La présentatrice a reçu ce 22 septembre l’insigne de Chevalier des Arts et des Lettres des mains de la Ministre de la Culture, Rachida Dati. Entourée de sa famille, de sa fille Alya, de ses proches et de collaborateurs de toujours, elle a partagé ce moment de reconnaissance sur ses réseaux", étaye encore Paris Match en exergue de cette vidéo très commentée et relayée.
Et rarement en termes élogieux : les détracteurs sont de sortie, tel qu'on peut l'observer l'espace de notre florilège cauchemardesque.
On ignore si l'amour est dans le pré, mais le sexisme, lui, est partout.