






Et si on était plus heureux solo ?
En tout cas, cette option semble de plus en plus envisagée par la moitié de la population : la gent féminine. Alors que le couple est très longtemps restée une injonction, une pression largement ravivée par la société (et surtout le patriarcat), le célibat est désormais interrogé par les plus fervents défenseurs de la conjugalité, mais également normalisé et perçu comme... Une forme d'émancipation.
Et pourquoi pas ?
Preuve en est, des stars très médiatisées questionnent ouvertement tous les enjeux que la vie en solo soulève. C'est ainsi sur le plateau de C l'hebdo que Claire Chazal a confié l'actualité de sa vie amoureuse : un quotidien de femme et de mère solo justement, qu'elle assume complètement. Elle aimerait même que cela fasse office de discours décomplexant à l'égard de ses consoeurs.
Elle relate à ce propos : "Ce n’est pas très grave. Être une femme seule ne me pose aucun problème"
En France, une personne sur cinq est célibataire. Et parmi elles, bien des femmes.
Selon une étude de Meetic s'attardant sur la santé de 875 "célibs" français, âgés de 18 à 64 ans, 73% se disent "épanouis" par cette situation relationnelle.
"Ce n’est pas très grave parce que des vies s’organisent autrement", détaille à ce titre Claire Chazal sur le plateau de l'émission de France 5, tenant là des propos que bien des spectatrices habituées à la présentatrice paraissent partager actuellement. "On peut être une femme seule et entourée aussi, et vivre à sa guise, comme on a envie de le faire".
L'animatrice tient à briser un grand impensé.
"C’est peut-être dur ce que je dis, mais j’ai plutôt ce sentiment-là. Tout en étant pas mal. Une vie à deux, c’est aussi beaucoup d’efforts, beaucoup de concessions, c’est aussi moins de liberté peut-être...", développe encore Claire Chazal sur le plateau de C l'hebdo. Qui a bien connu ce qu'implique la conjugalité. On l'a notamment connue auprès de PPDA, Philippe Torreton... Aujourd'hui, la journaliste aspire à plus de tranquilité.
Et à une existence qui s'apparenterait davantage à une chambre à soi.
"C'est surtout difficile de l'affirmer quand on est une femme, d'être célibataire !", considère à France 3 Eugénie Adam, psychologue clinicienne, concernant la "honte" du célibat qui perdure cependant dans notre société. "L’image que l’on vous renvoie est parfois celle d’un individu marginal, anormal ; beaucoup peinent à croire que cela puisse être un choix délibéré"
"... À tous les âges de la vie, elles vont porter le poids des injonctions sociales. Pour être une femme complète, il faudrait être avec quelqu'un"