Des jets de sextoys sur des terrains de basket.
C'est ce à quoi l'on peut assister ces derniers jours outre atlantique. Plus précisément, ce sont les joueuses de la WNBA, autrement dit la ligue féminine professionnelle de basketball américain, qui dénoncent ces observations accablantes. Oui, étrangement, ce sont sur les joueuses que ces jouets pour adultes sont envoyés. Pas sur les joueurs...
Ces actes malveillants, fustigent nos consoeurs de ELLE, forcent carrément l'interruption des matchs. Plus encore, elles mettent en péril la sécurité de ces événements sportifs de haut niveau. En quatre jours, détaille encore le magazine, ce sont pas moins de deux matches qui ont été stoppés pour cette raison aussi triviale... Qu'inquiétante.
Vous avez dit misogynie ?
"C'est très irrespectueux, je ne comprends pas vraiment l'intérêt. C'est vraiment immature. La personne qui fait ça doit grandir", a déclaré la joueuse professionnelle de basket Elizabeth Williams. La star afro-américaine du Sky de Chicago (franchise américaine de basket féminin estampillée Chicago) s'alarme de ce sexisme hyper banalisé...
Et pour cause, c'est justement un match des Chicago Sky qui a été interrompu pour... jets de sextoys en plein terrain.
Hyper sexualisation des joueuses de basket, démonstrations de sexisme, irrespect pour le sport féminin...
De nombreux maux se cristallisent au travers de ces agressions qui viennent dénaturer les exploits des joueuses. Elles font écho à d'autres observations : insultes, chants sexistes ou homophobes au sein d'autres domains sportifs...
"C'est si misogyne, vraiment lamentable", "J'imagine que ça n'arrive pas durant les matches des garçons, si ?", "Du sexisme décomplexé", fustigent les lectrices de ELLE sur Instagram.
“Ce n’est pas drôle. Ça n’a jamais été drôle”, s'alarme encore Isabelle Harrison, joueuse du New York Liberty, relate Courrier International. "Et en plus c'est super dangereux", ajoute Cecilia Zandalasini des Valkyries. Et le journal, fédérant les gros plans de la presse américaine sur cette scandalise actualité, d'observer : "les joueuses sont rapidement passées du rire au ras-le-bol“.