"J'ai cru que j'allais mourir..."
Il faut écouter la superstar mannequin Hailey Bieber lorsqu'elle relate la souffrance éprouvée lors de son accouchement. Un récit de femme qui fait écho à tant d'autres. Et qu'elle confie enfin avec des mots empreints d'émotion.
Hailey Bieber a souffert d'une hémorragie post-partum après avoir donné naissance à son fils. C'est ce qu'elle a décidé de mettre en lumière dans une récente interview, alors qu'à l'instar de nombreuses égéries fashion elle attire les flashes des photographes à Cannes, venus immortaliser son aura.
Son témoignage est intime. Et collectif...
Hailey Bieber a vécu une grossesse, et un accouchement, très éprouvants. 39 semaines de grossesse, une perte de liquide amniotique, des interventions d'urgence à l'hôpital... Et une expérience qui l'accable encore.
Elle s'en souvient comme si c'était hier. Ce qu'elle relate, c'est un traumatisme : "C'était vraiment dingue. Ce n'était pas drôle... Je saignais abondamment, et des gens meurent, et cette pensée me traverse l'esprit". Elle détaille les complications vécues durant cet accouchement et le travail des médecins : "Ils m'ont percé les eaux. Le travail a commencé et a duré quelques heures"
Et à cet accouchement, s'en est suivie une nouvelle expérience, connue de toutes les femmes : le post partum, cette phase à durée indéterminée qui n'est jamais exempte de troubles, d'émois, voire de dépression.
Hailey Bieber explique : « Être en post-partum est la période la plus délicate que j'ai jamais traversée de ma vie ». Et le témoignage d'aboutir à un constat douloureux : "Je ne peux même pas commencer à l'expliquer. C'est une vie de folie.", a déclaré "Hailey".
La mannequin ouvre la voix à l'unisson d'autres célébrités.
Telle l'immense Jennifer Lawrence, qui a subi une dépression post partum, et l'exprime à travers son dernier rôle, dans Die, My Love, où elle côtoie son ami Robert Pattinson.
A Cannes, elle raconte, visiblement émue : "C'est extrêmement isolant le post partum. La vérité, c'est qu'une anxiété et une dépression extrêmes sont isolantes, où que l'on soit. On se sent comme un étranger"