Kourtney Kardashian se la joue pseudo-écolo (et on grince des dents)

Publié le Jeudi 08 Septembre 2022
Louise  Col
Par Louise Col Journaliste
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Après Kim, c'est au tour de Kourtney Kardashian de sombrer dans un greenwashing éhonté. Cette fois-ci avec la marque britannique Boohoo, qui fait de la fast-fashion son (gros) gagne-pain.
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Deux soeurs Kardashian nommées "égéries écolos" en moins d'une semaine, est-ce le signe que tout fout le camp ? Probablement. Après Kim et Balenciaga, c'est au tour de Kourtney de prendre la pose pour la marque ouvertement étiquetée fast-fashion Boohoo. Et pas pour n'importe quelle collection : une gamme que la griffe britannique (et problématique à bien des égards) garantit "sustainable". Laissez-nous rire.

45 pièces et une mini-série documentaire

Au programme, 45 pièces dans cette capsule disponible sur le site et en boutique le 13 septembre prochain. Des produits réalisés en polyester recyclé, en coton certifié Coton Connect ou encore en cuir qui ne prouvent qu'une chose : si Boohoo peut le faire sur cette ligne, l'entreprise est certainement capable de l'appliquer à ses milliers de référence - ou de réduire leur nombre drastiquement.

Autre élément pour promouvoir ces nouveautés que la présence éhontée de Kourtney Kardashian (rappelons que, comme sa soeur, elle a été épinglée pour une consommation excessive d'eau par temps de sécheresse malgré les restrictions de la ville de Los Angeles cet été) : une mini-série documentaire co-créée par l'influenceuse et Boohoo.

"Dans ce documentaire, la parole a été donnée à des experts du bien-être des travailleurs, des droits de l'homme, des déchets textiles, mais aussi des experts de l'upcycling, de la revente et de la mode vintage", énumère un communiqué de presse. "Kourtney Kardashian Barker a également fait appel à l'expertise de son amie de longue date, l'influenceuse Stephanie Shepard, cofondatrice de Future Earth. Ensemble, elles ont identifié les questions difficiles que nous devons nous poser tout en proposant des pistes de réflexion".

Des pistes de réflexion qui, clairement, ne concernent pas leurs propres produits, puisqu'avec des prix oscillant entre 6 et 100 euros, il y a peu de chances que les "travailleurs" auxquels la marque aura donné la parole, et les "droits de l'homme" qu'elle se presse d'évoquer, ne soient réellement respectés.

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