L'eustress : comment apprendre et cultiver le stress positif ?

Publié le Mardi 05 Novembre 2019
Louise  Col
Par Louise Col Journaliste
Comment cultiver le stress positif
Comment cultiver le stress positif
Et si le stress était finalement une bonne chose ? Car si celui-ci a généralement tendance à nous plomber, il peut aussi élever et nous permettre de relever des défis du quotidien. Un stress positif connu sous nom d'eustress qui s'apprend et se cultive.
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Le stress est réputé pour nous faire perdre nos moyens. Il nous paralyse, nous fait paniquer et nous empêche d'être efficace dans la résolution de nos problèmes. Pourtant, à en croire bon nombre d'experts du développement personnel, le stress, ça ne serait finalement pas que ça. Il faudrait en effet différencier deux types de stress : le stress positif et le stress négatif.

Le stress négatif, c'est celui qu'on expérimente à chaque coup de panique. Celui qui, au lieu de nous booster, nous angoisse et nous bloque. A contrario, le stress positif (connu sous le nom d'"eustress") nous galvanise et nous pousse à nous dépasser. Car l'eustress, c'est cette montée d'adrénaline qui grimpe en flèche quand une nouvelle situation se présente à nous : une relation naissante, un nouveau job ou encore un défi personnel. Il intervient également lorsqu'on nous challenge sur quelque chose qui nous motive, notamment dans le milieu professionnel.

"Une certaine dose de stress est nécessaire pour se lever chaque matin et relever les défis de la vie", explique le Dr Sarah Brewer, autrice de Cut Your Stress, dans les colonnes de Stylist . Elle poursuit : "Trop peu de stress amène à l'ennui, et trop de stress amène à la détresse. L'eustress est le juste milieu entre ces deux états."

Comment cultiver l'eustress ?


S'il est évidemment préférable de contrer le mauvais stress, il est en revanche pertinent de cultiver l'eustress. Car celui-ci nous aide à relever nos défis du quotidien qui, par effet domino, nous permettent d'avoir meilleure estime de soi au fil du temps. Pour l'encourager, Sarah Brewer conseille tout d'abord de se fixer des objectifs réalistes. Par exemple, face à une grande difficulté que vous ne savez pas comment gérer, décomposez-la en plusieurs petits problèmes, plus faciles à dénouer.

Deuxième étape : acceptez le fait que, parfois, vous vous tromperez et qu'il n'y a rien de grave à cela. Chérissez vos échecs car, grâce à eux, vous serez plus fort·e demain. À condition bien sûr de les accepter et de faire en sorte d'en tirer des leçons.

Enfin, comme le conseille l'experte, ne vous comparez par aux autres : c'est une démarche contre productive qui ne fera qu'encourager la venue du mauvais stress.

Des défis du quotidien qui ne plombent pas


Pour Sarah Brewer, "faire une to do list qui nous challenge mais qui est réalisable dans le temps imparti" est un bon moyen de cultiver l'eustress. En somme, se lancer des défis du quotidien qui nous challengent sans nous plomber. Car face à des défis impossibles à relever, c'est le mauvais stress qui l'emporte.


Un exemple ? Apprenez quelque chose de nouveau. Cela peut être un sport par exemple, une langue ou bien encore une pratique artistique. L'essentiel, c'est que l'activité choisie vous permette de sortir de votre zone de confort sans vous angoisser pour autant.

Celle-ci doit vous plaire et vous permettre de constater que, grâce au travail fourni, vous vous améliorez dans votre pratique au fil du temps. Un petit challenge du quotidien qui ne pourra que vous faire du bien.