






Le bistouri, c'est no way.
Drew Barrymore a l'habitude de prôner ses convictions personnelles sur le plateau de sa célèbre émission télévisuelle. Un show où elle défend le droit au no makeup - se passer de sa trousse de maquillage, comme Pamela Anderson - et sensibilise tour à tour à la ménopause, à la santé mentale, à la sororité... Et ce n'est pas sa dernière déclaration qui va changer la donne.
Car l'espace d'une confession, la star de Charlie's Angels l'a affirmé : elle n’a pas eu recours à la chirurgie esthétique, jamais, en 30 ans de carrière. Bien des producteurs auraient cependant souhaité qu'elle "retouche" son visage afin d'être plus "glamour" ou de s'assurer la jeunesse éternelle. Mais celle qui traverse Hollywood depuis sa mise en lumière par Steven Spielberg en 1982 a toujours envoyé valdinguer cette injonction patriarcale.
Et elle le rappelle !
Sans filtre, la comédienne et superstar hollywoodienne assène effectivement l'espace d'un Questions/Réponses très intimiste : "Je n'ai rien fait pour changer mon apparence et je veux essayer de rester comme ça pour être bien dans ma peau".
Drew Barrymore assume ses convictions jusqu'au bout, et semble ainsi faire écho aux prises de parole acerbes d'actrices sur la chirurgie esthétique, et ses potentiels ravages, aussi bien physiques que psychologiques - Jamie Lee Curtis par exemple avait dénoncé son usage. Au sein de l'usine à rêves, cette pratique est trop normalisée.
Et c'est certainement car elle a été érigée en sex symbol dans les années 2000, notamment à travers les Charlie's Angels, que la comédienne ne sait que trop bien l'obsession du public pour le physique des actrices.
Mais si Drew Barrymore n'a jamais eu recours à la chirurgie esthétique, elle estime tout aussi dommageable le fait de juger celles qui s'y adonnent. Et ont très souvent droit aux remarques les plus insultantes et culpabilisantes. C'est ce que l'on appelle le Botox shaming : le fait d'accoler jugements et critiques aux femmes dont le corps et/ou le visage ont été "retouchés".
Et bien souvent c'est une façon "d'excuser" son sexisme. On le constate quand on observe les salves de saillies dont sont victimes des actrices comme Audrey Fleurot. Mais également, Demi Moore ou Denise Richards, pour ne ite qu'elles. Or, relate US Weekly, Drew Barrymore, elle, n’est pas là pour juger ceux qui l’ont fait.
Elle décoche ainsi : "je me dis aussi : fais ce qui te convient. La seule chose que je sais, c'est qu'il ne faut pas juger les autres parce qu'ils font les choses différemment. Nous sommes tous sur notre propre chemin et nous devons nous soutenir les uns les autres".
Une sacrée leeon de sororité.