Pour l’Igas, la loi de 2001 qui a porté le recours à l’IVG de dix à douze semaines et qui était censée faciliter l’accès à la contraception, « a marqué de réels progrès » mais reste fragile. La France représente un vrai paradoxe avec un taux de natalité et un taux de diffusion de la contraception très élevés mais aussi un taux d’IVG « très important », 200 000 par an, rapporte l’AFP.
Le manque d’informations sur la sexualité et la contraception, notamment chez les adolescents, serait à l’origine de cette situation contradictoire. Les deux tiers des jeunes filles en classe de 3ème « pensent encore qu'on ne peut pas tomber enceinte lors du premier rapport sexuel ». « Avec Luc Chatel, ministre de l’Education, nous allons mettre le paquet sur l’information en milieu scolaire », a affirmé Roselyne Bachelot dans un entretien pour le Parisien paru ce mardi.
Dans son rapport, l’Igas incite le gouvernement à faire « des campagnes de communication sur la contraception » plus fréquemment, à revoir le coût des moyens contraceptifs à la baisse, mais aussi à faciliter l’accessibilité aux centres de planification familiale.
La ministre de la Santé et des Sports a indiqué vendredi qu'elle préparait des mesures pour garantir un égal accès à l'avortement sur le territoire ainsi qu’une consultation médicale gratuite et anonyme pour les mineures.
Stéphanie Marin
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