Un chien avant et après ses opérations de chirurgie esthétique.© Chosun Daily
Décidément, la Corée du Sud n'est pas avare en matière de nouvelles tendance beauté. Entre les cheveux façon Kendall Jenner et le maquillage gueule de bois, on a déjà de quoi faire. Du coup, pourquoi ne pas passer aux animaux ? Après tout, ça semble être la suite logique de tous ces débordements.
On savait les Coréens friands de chirurgie esthétique, mais de là à projeter leurs envies de perfection sur les animaux, on ne s'y attendait pas forcément. Et pourtant, c'est enfin arrivé : les Coréens emmènent désormais leurs animaux chez le vétérinaire non pas pour les faire vacciner, mais pour les rendre plus beau. Par exemple, en plus d'un petit toilettage en règle, le chien que vous voyez ci-dessus a subi une opération pour se faire élargir les yeux...
Ces opérations, qui sont loin d'être banales, sont généralement très onéreuses, au grand bonheur des vétérinaires qui assurent que tout ceci est sans risque. Comme le rapporte le Dr. Yoon Sin Geun dans le quotidien coréen Chosun Daily :
"Cette chirurgie est médicalement sans risque, les propriétaires ayant tout à fait le droit d'améliorer l'apparence de leur animal de compagnie."
(traduction via Sciences et Avenir)
Mais l'élargissement des yeux n'est pas la seule opération infligée à ces animaux. Les Coréens (et principalement ceux habitant Seoul) vont jusqu'à leur raccourcir la queue, leur offrir une liposuccion, leur remodeler les oreilles, leur effacer les rides et modifier leurs paupières.
Si l'on parle d'animaux de compagnie en général, il semblerait que cela concerne principalement les chiens - et un groupe de défense des animaux essaye déjà de faire interdire ces pratiques, citant des actes de cruauté envers les animaux.
Qu'un être humain choisisse de modifier son apparence pour se plaire et se sentir mieux dans sa peau, c'est une chose, mais qu'il inflige la même chose à un être incapable de donner son avis sur la question (et qui n'a même pas conscience de son apparence), c'en est une autre. Pas étonnant que les associations de défense des animaux tentent de faire cesser de telles pratiques - en espérant qu'elles ne s'exportent pas.
