Charli XCX est l’icône d’une génération, la réponse de la contre-culture clubbing actuelle aux insolentes fulgurances des divas d’hier.
Une Britney années 2000 en amont. Fer de lance d’une tendance qu’elle a institué en mode de vie - le brat sumer, via son album Brat - et de la musique hyperpop, emblème queer et sex symbol, Charli est de toutes les fêtes et de toutes les fantaisies. Stylistiques, notamment.
Elle arbore au gré des tapis rouges la naked dress, cette robe transparente que voulait faire interdire le Festival de Cannes pour “indécence”, se fait porte-voix du mouvement Free the Nipple, qui souhaite garantir la “libération des tétons féminins”, censurés sur les réseaux sociaux, aligne les poses punk sur scène (se mettre à quatre pattes et lécher le sol) et… Pose nue pour les magazines.
Dans les pages de Pop Magazine elle ose se dévoiler en tenue d’Eve, sur les images à retrouver ci-contre. Forcément emblématiques et sexy.
Très Charli. Et très controversées…
Charli xcx a l’habitude d’être au coeur de photos fiévreuses.
Cette chanteuse britannique sulfureuse fait de sa sexualité un langage musical et émancipateur. En disant adieu au soutif, en dansant en culotte sur scène à l’image des punkettes féministes des années 70 et du mouvement Riot Grrrl des années 90, en tutoyant Madonna sur l’échelle de la polémique sexy, en assumant sa passion pour le plaisir au féminin. Seulement, son nu audacieux divise.
La raison ? Sur cette photo à retrouver ci-contre, les retouches digitales semblent trop évidentes.
Alors que la sensualité de l’artistes, qui tient beaucoup en sa confiance en elle, est admirée par ses fans, ceux-ci regrettent ces pages glacées qui semblent issues d’un féminin trop photoshoppé.
“Sexy”, “Trop retouchée”, “Bizarre le grain de la photo”, “J’ai des soucis avec la texture de l’image”, “Très hot”, “Je comprends pas ces modifications”, “J’ai chaud”, commentent les férus divisés de Charli. Décontenancés par le contraste entre la liberté insolente de la star et ce lissage consensuel.
Des critiques qui réclament une sensualité plus "naturelle" et "spontanée". Pas de quoi faire sourciller la diva néanmoins, qui n'a que faire de ces saillies.
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