Le petit Enzo serait mort noyé. C’est en en tout cas ce que révèle l’autopsie pratiquée hier matin par les enquêteurs. En effet, l’analyse du corps du petit garçon, disparu jeudi soir à Harréville-les-Chanteurs (Haute-Marne) et retrouvé mort samedi dans la Meuse, « n’a révélé aucune trace de violence, ni de choc extérieur, avec un véhicule, par exemple. Aucun signe d’agression sexuelle et aucune marque d’empoignement, qui aurait pu indiquer que l’enfant aurait pu être poussé, n’ont été détectés. » a déclaré le procureur de la République François Prélot. Il a cependant précisé que l’enquête se poursuivait.
La disparition de l’enfant, âgé de deux ans, avait été signalée jeudi en fin d’après-midi. Enzo avait échappé ce soir-là à la surveillance de sa mère alors qu’il circulait entre le dépôt-vente de celle-ci et le garage de son grand-père, situé juste à côté. Un important dispositif de recherche, comprenant notamment un hélicoptère muni d’une caméra thermique, avait ensuite été mis en place pour tenter de retrouver le garçonnet. Vendredi, les chiens de la brigade cynophile avaient mené les enquêteurs jusqu’à un pont traversant la Meuse, non loin du magasin de la mère. Mais c’est finalement samedi, après 36 heures de recherche, que le corps d’Enzo, qui portait encore sa doudoune bleue, a été retrouvé à 400 mètres en aval de ce pont. La famille d’Enzo a été prise en charge par une cellule de crise psychologique.
Alexandre Roux
(Source : Le Parisien)
Crédit photo : Mairie Harréville-les-Chanteurs