





Joyce Jonathan a été victime de bodyshaming. Si la chanteuse de 35 ans a l'habitude de partager des instants de vie sur son compte Instagram, elle ne s'attendait pas à recevoir un torrent de commentaires haineux en publiant une simple photo d'elle en bikini, accompagnée d'une légende anodine : "Les vacances avant les vacances."
Sous son post Instagram, les critiques se sont multipliées : "Reprends du poids, ce n’est plus joli", "Planche à repasser", "Il faut manger ma belle", "Toujours anorexique ?". Autant de remarques violentes et déplacées que l’artiste a choisi de ne pas laisser passer. Joyce Jonathan a pris la parole en story : "Je suis franchement choquée des commentaires. Il y a des personnes qui ne se rendent pas compte qu'on s'adresse directement à quelqu'un sur Instagram. Ce n'est pas un téléphone ou un ordinateur, c'est quelqu'un qui est derrière". La chanteuse a tout de même confié se sentir bien dans son corps : "Je fais du sport, je mange équilibré, c’est une discipline. C’est comme ça que je me sens bien, n’en déplaise à certains. Faites attention à vos mots. Ce sont des mots qui traduisent votre haine, et qui peuvent blesser profondément."
Dans un contexte particulièrement symbolique — celui de la Journée mondiale des troubles du comportement alimentaire — Joyce Jonathan a tenu à rappeler qu’elle n’est pas étrangère à ce combat. Touchée par l’anorexie et la boulimie dans le passé, elle avait livré un témoignage poignant dans sa chanson Si je mange, je vais en enfer en janvier 2024 et dans le recueil de témoignages Corps à cœurs (Robert Laffont), signé Laurie Darmon. Elle y revenait sur dix années de rapport destructeur avec la nourriture et sur sa maternité qui l'a sauvée du déni et de la honte.
"J’en viens à me justifier… J’aime être mince avec le métier que je fais, qui demande beaucoup d’énergie sur scène, dans les voyages. Depuis que je suis maman, j’ai le même poids, et je me sens bien. Vous m’avez connue plus ronde, donc avec plus de formes. Et alors ?", a-t-elle déclaré. Avant de conclure : "C’est la journée des TCA, et je pense que personne qui n’a vécu ou vit cela n’a envie de recevoir des messages comme ceux que j’ai reçu : va manger, maigre, anorexique etc... J’ai l’impression de revivre la même chose qu’il y a dix ans."