Les prénoms qui cartonneront en 2023 ne vont pas vous étonner

Publié le Mardi 30 Août 2022
Julie Legendart
Par Julie Legendart Journaliste
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Le classement des prénoms qui feront un malheur en 2023 est sorti, et le podium semble inlassablement similaire aux années précédentes.
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Aux futurs parents dont les bébés sont à naître en 2023 : voici les prénoms à considérer si vous souhaitez que le vôtre soit en classe avec 2 semblables, ou à éviter absolument si vous préférez miser sur l'originalité. Disponible le 1er septembre prochain en librairie, la 19e édition de L'Officiel des prénoms dévoile le podium - pas franchement différent des années précédentes - de ceux qui ont la cote chez les nouveaux et nouvelles né·es.

Chez les garçons, on retrouve, comme en 2021, la triade Gabriel, Raphaël et Léo. Chez les filles, sans grande surprise, ce sont Jade, Louise et Emma qui squatent les premières places. Pour ce qui est des remontadas remarquées par les deux autrices de l'ouvrage, Stéphanie Rapoport et Claire Tabarly Perrin, il y a les prénoms à connotation religieuse : Adam, Isaac et Noé qui, dans le cas des deux derniers, se sont hissés dans le top 20.

"Nous aurons deux nouveaux entrants du top 20 correspondant à cette catégorie, Isaac et Noé", confirme ainsi Stéphanie Rapoport dans les colonnes du Parisien. "Ils font une percée remarquable car étaient très peu attribués en France avant les années 2000, alors qu'ils collent parfaitement avec l'exigence d'être représentés dans les trois religions monothéistes."

Lisette ou Zélie ?

Autre grande tendance en 2023 : les prénoms rétro. Les terminaisons en "ette", par exemple, semble conquérir de plus en plus le coeur des parents, qui estimeraient que Marcel et Suzanne sont trop communs. Ce sont donc Aliette, Anicette, Cosette ou encore Lisette qui pourraient les convaincre. Stéphanie Rapoport prévient toutefois : "Le moment de leur retour approche. Attention tout de même, il n'est pas encore temps d'oser cette terminaison en 'ette', au risque de tomber dans le ringard, mais de l'envisager dans quelques années."

Les moins téméraires opteront donc pour Célestin, Edgar, Isidore ou Zélie, peut-être plus modernes bien qu'empruntés à un répertoire résolument ancien. "Il n'y a rien de mieux que des sonorités diverses pour trancher avec les terminaisons dominantes du moment et les noms courts", lance encore l'experte. "Du haut de ses 9 lettres et de sa terminaison à contre-courant, Albertine l'originale est à saisir !"

Et puis, il y a l'envie de nature qui ressort de plus en plus dans les décisions des parents. Automne et Neige pour les filles, Loup ou Orso (ours en corse) pour les garçons. L'embarras du choix.