Voici le top des prénoms les plus populaires en 2021

Publié le Mardi 21 Juin 2022
Julie Legendart
Par Julie Legendart Journaliste
Qui de Jade, Emma ou Louise remporte la palme des prénoms les plus donnés aux petites filles en 2021 ? Et aux petits garçons ? Le suspense est à son comble, voici la réponse tant attendue.
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Rien de nouveau sous le soleil : les prénoms qui squattent la première place du podium n'ont pas bougé. En 2021, le même trio qu'en 2020 se trouve en pool position chez les petits garçons : Gabriel, Léo et Raphaël, recense le classement de l'Insee. Suivent ensuite Louis, Arthur, Jules, Maël, Adam et Lucas, qui eux aussi étaient déjà bien accrochés à leur place l'année précédente. Seul Noah arrive à la 8ème place, ayant conquis le coeur des parents de 3384 bébés.

Du côté des percées notables, Le Parisien observe quant à lui une progression de prénoms très courts à l'instar de Malo, Maé, Elio (Call Me By Your Name et le personnage de Timothée Chalamet en auront inspiré plus d'un·e, faut-il imaginer), ou Nino. Simple, efficace et visiblement très populaire.

Et chez les filles, alors ?

Chez les filles, même bilan : la mode est à la constance. Comme en 2020, Jade, Louise et Emma remportent les faveurs des nouveaux parents. Puis, on retrouve dans l'ordre Ambre, Alice, Rose, Anna, Alba, Romy et Mia. Les 7e, 8e et 9e sont toutefois inédits dans le top.

Pour ce qui est d'une popularité croissante, on remarque Alba, donné à 1517 bébés supplémentaires par rapport à 2020, puis Ava, Alma, Iris, Romy ou Ella. La tendance est donc aux prénoms très courts finissant par "a".

"Aujourd'hui, les prénoms de 4 ou 5 lettres nomment la majorité des naissances et représentent près de 50 % des prénoms donnés", analyse Baptiste Coulmont, auteur du livre Sociologie des prénoms, dans le quotidien national. "Les prénoms courts terminant par -a représentent presque 50 % des naissances ces dernières années", ajoute-t-il. "Ceux de plus de dix lettres ne sont, au contraire, quasiment plus choisis par les parents".

Boudés, les Maximilien et les Alexandria, les Jean-Christophe et les Antoinette. Il met en garde contre une redondance inévitable : "Il faut donc que les parents innovent". D'où les déclinaisons Alma-Alba, note encore Le Parisien. Et l'expert de nuancer, en précisant que "les Gabriel et les Jade qui arrivent en première position en France ne représentent qu'1 à 2 % des naissances". On est larges.