Secret Story 2015 : Benjamin Castaldi dénonce les trucages de l'émission

Publié le Samedi 31 Octobre 2015
Marie Deghetto
Par Marie Deghetto journaliste
L'animateur Benjamin Castaldi
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Dans son autobiographie, intitulée "Pour l'instant tout va bien" (L'Archipel), l'ex animateur de l'émission de télé-réalité de TF1 balance quelques informations sur les vrais secrets de Secret Story. Il évoque notamment des "départs négociés à l'avance".
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Alors que la saison 9 de Secret Story, désormais présentée par Christophe Beaugrand, s'achève dans trois semaines, le livre de Benjamin Castaldi risque bien de jeter un nouveau pavé dans la mare, pendant que les internautes accuse la production de l'émission de favoriser certains candidats. Après huit années passées à la présentation du jeu de télé-réalité, l'animateur se livre dans son autobiographie à paraître le 4 novembre prochain. Il se confie sur sa rupture avec Flavie Flament, sur l'arnaque qui lui a coûté cher, mais aussi sur la face cachée de Secret Story, comme le rapporte le magazine Closer.

La dernière recrue de la chaîne Nrj12 balance notamment sur les négociations entre production et candidats concernant leur départ programmé. "Certains départs étaient souvent négociés à l'avance avec les candidats. Par exemple, celui d'une ancienne captive d'Eric Schmitt, alias Human Bomb. Il était convenu que notre ex-otage ne resterait pas plus de trois jours dans l'émission. Sage-femme, elle ne pouvait rester plus longtemps. Mais alors pourquoi s'était-elle portée candidate ?" se demande Benjamin Castaldi.

Autre révélation pour le moins troublante, l'animateur affirme que la production voulait faire subir un avortement à une candidate. "Les archives de Secret Story regorgent d'images embarrassantes, confinées dans des coffres sécurisés. Me croirez-vous si je vous dis que certains avaient imaginé de faire avaler une pilule abortive à une candidate enceinte, d'ailleurs sélectionnée pour cette raison ? Il a fallu expliquer à cette équipe pleine de ressources que la jeune femme risquait d'expulser son bébé sous la douche, devant les caméras. On marchait sur la tête".