Syndrome Gilles de la Tourette : Twitter libère la parole

Publié le Mercredi 19 Juin 2013
Syndrome Gilles de la Tourette : Twitter libère la parole
Syndrome Gilles de la Tourette : Twitter libère la parole
Une campagne de sensibilisation au syndrome Gilles de la Tourette se déroule ce mercredi 19 juin sur le site de microblogging Twitter. Les utilisateurs ont la possibilité d' « abandonner leur parole » en perdant le contrôle de leurs tweets afin de simuler ce que vivent les personnes atteintes de ce trouble neurologique.
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À l’initiative de la Fondation canadienne du syndrome de la Tourette (TSFC), les twittos peuvent expérimenter, le temps d’une journée, ce qui se passe lorsque l’on perd le contrôle de ses paroles. Et pour ce faire, la TSFC a mis en place l’opération « Surrender your say » (soit « abandonne ta parole ») sur Twitter. Ce mercredi 19 juin, des twittos consentants n’auront plus le contrôle de leur compte, et ce afin de sensibiliser l’opinion publique à ce trouble neurologique gênant.

Des tweets compulsifs publiés pendant 24h

Afin de participer à cette campagne de sensibilisation et de la soutenir en ligne, les internautes inscrits sur Twitter peuvent abandonner le contrôle de leurs tweets pendant 24h sur le site www.surrenderyoursay.com. Une fois impliqués, ils pourront toujours publier des messages sur Twitter, mais d’autres tweets s’ajouteront aux leurs : répétition de mots, tics de langage, tweets vocaux…



Les insultes compulsives minoritaires

La maladie de Gilles de la Tourette est un trouble neurologique héréditaire, qui survient dès l’enfance. Elle se manifeste par des tics moteurs et vocaux qui échappent au contrôle de la personne atteinte. La forme la plus connue, souvent mise en avant dans des reportages à sensations et moquée, est la coprolalie, qui fait compulsivement dire au malade des obscénités. Ce n’est pourtant pas le syndrome le plus répandu, parmi les mouvements faciaux, clignements d’yeux ou raclements de gorge.

On considère qu’1% de la population est atteint de la maladie.


Victoria Houssay

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